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20/10/2017

Aide de camp du président de la République

"Vous n'oublierez rien, Colonel"

Peer de Jong

éditions Tallandier

 

Entré dans l'armée comme simple soldat, Peer de Jong était colonel quand il lui a été proposé de devenir l'aide de camp du Président Mitterrand, à la fin de son second mandat. Jacques Chirac, élu Président lui a demande de poursuivre sa mission à ce poste.

L'aide de camp est probablement un des collaborateur le plus présent aux côtés du Président. Il les a donc aidé, l'un et l'autre, les appréciant,  chacun dans sa diversité. Il parle de leurs qualités, pas de leurs défauts, et raconte des anecdotes révélatrices.

J'imagine bien Jacques Chirac en train de préparer des tartines de pâté pour son premier ministre Raffarin qui a fait un malaise. Ou Bernadette n'arrivant pas à déménager à l'Elysée : "comment voulez-vous qu'on s'en sorte dans les 500m2 de l'Elysée alors que nos affaires sont réparties dans les 1500m2 de l'Hôtel  de Ville."

L'aide de camp est le lien entre le Président, Chef des armées et le chef d'Etat-Major. Il est en première ligne au moment de la tragédie rwandaise. "Mitterrand n'a pas le choix, il lui faut intervenir. Mais personne en Europe ne le suit." "Alain Juppé (alors ministre des affaires étrangères) est un soutien fort du chef de l'Etat. Il approuve l'opération alors qu'Edourd Balladur se désolidarise." "On reproche même au chef de l'Etat d'être responsable du génocide, alors que les Français ont probablement sauvé des milliers de vies humaines."

 

"L'essentiel, c'est de regarder devant soi, de ne surtout pas croiser les regards. Car c'est à ce moment précis que les gens se jettent sur vous." (François Mitterrand)

"la politique est un monstre froid."

"Les vieux soldats ne meurent jamais, ils ne font que s'éteindre." (Mac Arthur)

"L'histoire me donnera raison, d'autant que j'écrirai cette histoire moi même." (Winston Churchill)