Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/11/2024

l'humour en politique

Quand les politiques nous faisaient rire

Jean-Louis Debré

Points P6111

 

Politique, Jean-Louis Debré l'a été à un haut niveau : député, ministre, Président de l'Assemblée nationale. Il n'avait pas la réputation d'être un joyeux drille. Il a terminé sa carrère politique comme Président du Conseil constitutionnel.

Parmi les innombrables réparties ayant fait rire, parfois aux dépends de leurs auteurs, Jean-Louis Debré nous en livre quelques unes. Mais il manque une parmi les plus féroces : "A l'Assemblée nous avons deux Debré : un médecin et un malade, et le Président n'est pas le médecin..."

"l'humour en politique apparaît souvent comme la meilleure antidote au fanatisme et à l'intolérance."

 

Je ne connaissais pas celle visant Jean-Jaurès : "pour un Normalien il a des idées personnelles, c'est curieux" (Clémenceau)

Ma sélection :

"il est capable de mentir, même quand c'est inutile" (Clémenceau sur Aristide Briand)

"pour être ambassadeur, il ne suffit pas d'être con, il faut aussi être poli" (Clémenceau)

"le malheur en France, est que pour être élu, il faut se séparer de la droite, et que pour gouverner, il faut se séparer de la gauche" (Clémenceau)

"pour intéresser les journalistes, il faut surtout critiquer ses propres amis, son parti." (J-L Debré)

 

08:38 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, politique

22/07/2024

Dans les années 80, sur la Côte d'Azur

Le Roi du Sud

Baptiste Rossi

éditions Grasset

 

Le "Roi du Sud" est le maire d'un grand port du sud de la France (Toulon ?), président du Conseil départemental. Son ascension, son emprise. Tous les coups sont permis. Même les meurtres. Beaucoup d'argent est en jeu, en particulier à travers les affaires immobilières. Un magot à partager entre gaullistes, protégés par le SAC, et UDF rescapés de la guerre d'Algérie et de l'OAS.

Il y a également un casino qui rapporte aux élus. Les milieux marseillais et niçois ne sont pas loin.

Et le fils du "Roi", qui est amoureux de la fille du propriétaire du casino...L'un comme l'autre ne faisant rien de leurs vies baignées dans le luxe.

Malgré toutes les histoires d'argent qui, de tous temps, ont secoué la politique, je ne pense pas que la politique cela soit cela !

L'auteur, Baptiste Rossi, énarque, est actuellement "conseiller discours" du président de la République. Personnellement, j'aime les styles plus simples et plus directs. Est-ce à l'ENA que l'on apprend à écrire "les palmiers très grands comme des majordomes, les eucalyptus faisant pleuvoir des frissons de vent sur les nuits pleines d'étoiles" ? Comme l'écrit l'auteur lui même "le lyrisme souvent est une maladresse."

 

"à soixante-quinze ans, on bavarde, pour garantir que la vie, on en a profité, qu'on est ni amer ni frustré par cette existence d'héliotropes, subjugué par le soleil qui vous bronze la peau et brunit le coeur jusque dans ses plus profondes ventricules."

"trente ans de projets imprimés en quatre par trois, et de porte-à-porte, de soirées électorales en échec, les gobelets et les chips, les rumeurs et les mélancolies brouillées devant des affiches souriantes...on ne connait pas la politique quand on a pas bu du crémant, pendant vingt ans, avec des quiches froides, en lisant, feuilles après feuilles un dépouillement sanguinaire."

"Si on voulait être élu, ce qui n'arrivait décidément pas, il fallait avoir les convictions de son électorat, c'était là une chose élémentaire."

 

 

 

07:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, politique

20/01/2024

Pierre Moscovici tel qu'en lui même

Nos meilleures années

La jeunesse, les amis, la politique

Pierre Moscovici

éditions Gallimard / nrf

 

Mosco raconte son parcours personnel. Fils d'intellectuels juifs d'origine roumaine pour son père, polonaise pour sa mère, trotskyste dans sa jeunesse étudiante pour finir sa vie professionnelle Premier Président de la Cour des Comptes,après avoir cotoillié DSK, Lionel Jospin François Hollande, et tant d'autres.

Il distribue quelques bons, et mauvais,  points au passage.

Il raconte ses accrochages difficiles avec la Direction du Trésor quand il était ministre des finances qui auraient mérités de figurer dans le livre de Jouyet.

 

"Peut-on croire en Dieu après la Shoah ?" Pour ses parents, la réponse était non !

"La politique vous fait traverser des trahisons, des humiliations, des blessures, elle engendre une envie de vengeance ou de revanche qu'il faut domestiquer, parfois exercer, et le plus souvent retenir."

"la tolérrance, la conscience de la pluralité humaine font partie des valeurs qui doivent être transmises dès le plus jeune âge."

"Si la gauche ne mène pas le combat contre les inégalités - les inégalités économiques, les inégalités sociales de naissance, les inégalités de destin, les inégalités de parcours - alors il n'y a tout simplement plus de raison d'être pour elle !"

"Nous marchons vite, mais l'histoire court"

"La gauche, demain, doit être à la fois locale et européenne."

 

17:12 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

19/03/2023

La retraite à 75 ans

Une vie à gauche

Jean Le Garrec

éditions de l'aube

 

Il y a quelques jours je rendais hommage à Jean Le Garrec à l'occasion de son décès. J'ai repris son auto biographie.

A 75 ans Jean a annoncé qu'il ne demanderai pas le renouvellement de son mandat de député et qu'il démissionnait de la présidence du groupe socialiste du Conseil régional Nord Pas-de-Calais. Il n'aurait jamais demandé que les travailleurs manuels travaillent jusqu'à 64 ans. Tout dépend du travail que l'on effectue. Choisi ou subi. Je n'ai eu aucun problème de continuer à travailler au groupe socialiste du Parlement européen jusqu'à 65 ans. La question se serait posée autrement si j'étais resté à travailler en 3x8 à la SNCF. Les études sur les espérances de vie sont éclairantes.

 

"l'honnêteté, notamment intellectuelle, ne suffit pas pour gagner les élections. Il faut aussi faire rêver à des lendemains qui chantent pour susciter un élan."

"Depuis plusieurs années, les socialistes sont accusés d'une faiblesse coupable à l'égard des technocrates européens."

"le bon manager est celui qui choisit des collaborateurs meilleurs que lui"

 

13/02/2023

Qui donc a tué le PS ?

Autopsie du cadavre

Olivier Pérou

éditions Fayard

 

Le livre a été écrit avant les contestations sur la réélection du 1er Secrétaire du PS. Malheureusement, dans l'état actuel des choses la réponse semble évidente : il s'agit d'un suicide !

L'auteur, Olivier Pérou est en charge de la Gauche au sein de la rédaction de l'Express.

Il définit sept suspects : Anne Hidalgo, candidate soutenue par le PS, mais pas vraiment candidate socialiste, François Hollande et son quinquennat tellement raté qu'il n'a pas pu être candidat, Bernard Cazeneuve, préssenti mais qui n'a pas voulu porter le drapeau/fardeau, Arnaud Montebourg tenté par un nouveau cabotinage, Christiane Taubira et son esprit de revanche contre le PS, Jean-Luc Mélanchon dont les scores lui permettent de mépriser le PS, et Olivier Faure en personne qui semble vouloir brader la maison.

 

"Olivier Faure a décidé de se ranger derrière Jean-Luc Mélanchon pour s'affaler dans le confort de l'opposition."

"Ceux qui s'aventurent dans la course à l'Elysée ont tous un point commun : la folie"

"J'en ai vu des roublard. J'ai été seigneur féodal socialiste et je connais la maison." (Jean-Luc Mélanchon)

"Le moment sera idéal pour récupérer ce qu'on lui a volé, le drapeau socialiste, mais certainement pas le parti"

"Il voulait être le dernier des socialistes dont les livres d'histoire se souviendraient, le dernier des présidents socialistes. Il fallait donc tuer la machine à gagner des élections et à produire des présidents."

 

 

07:43 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps