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19/04/2016

Canopée

Je suis tellement naïf que quand j'ai lu qu'une canopée allait être installée sur le Forum des Halles, j'ai pensé que des arbres allaient vraiment être installés, et je ne comprenais pas comment allait se présenter cette canopée, comment la cime des arbres (définition d'une canopée) allait s'intégrer dans l'architecture.

Le Monde, le Parisien, et probablement quelques autres sont très sévères, et de façon répétitive depuis l'inauguration.

La couleur est mise en cause. Je n'aime pas particulièrement ce jaune, mais je ne sais pas quelle couleur aurait mieux convenu.

La pluie passe, surtout quand il y a du vent. Mais est-ce possible d'imaginer ce type de construction étanche ? Je me souviens de la question du lavage des vitres au moment de l'inauguration du palais omnisports de Bercy, et des longues discussions à ce sujet, et du prix de l'entretien. La leçon ne semble pas avoir été retenue...Mais peut-être n'est-il pas question de laver les vitres de la canopée des Halles ?  

Il faudra voir le résultat final, sous la canopée,  quand les travaux seront, enfin, terminés. En particulier le jardin vers l'ancienne bourse de commerce, et les accès.

Ce week-end, l'affluence était (déjà ?) très importante !

 

18/04/2016

Colère

Vraiment beaucoup de monde hier à la manifestation des "motards en colère", à Paris. Dont de très belles motos.

Deux motifs :

- la décision d'imposer un contrôle technique à la vente de la moto.

Pour les voitures, ce contrôle technique existe depuis plusieurs années, et pas seulement au moment de la vente.

Un contrôle technique me semble représenter une "plus-value", une sorte d'assurance pour l'acheteur. La moto sera donc plus facile à vendre.

- La volonté de la Maire de Paris de restreindre la pollution, et donc de limiter l'accès à Paris aux véhicules polluants. Proposition qui ne sera effective que si elle est approuvée par la Préfecture de police de Paris.

A Singapour, cela fait plus de vingt ans que l'accès au centre ville est restreint. Rome et Londres ont depuis longtemps pris des mesures restrictives d'accès au centre ville.

Moins de la moitié des Parisiens ont une voiture. Ils utilisent les transports en commun. La Maire de Paris risque l'impopularité parmi ceux qui viennent à Paris en voiture, ou en moto polluantes, mais qui ne sont pas ses électeurs.

Si un sondage était fait parmi les Parisiens, nul doute qu'ils demanderaient moins de pollution, et donc moins de circulation polluante.

 

14/10/2012

élections communales en Belgique

Première expérience de vote en Belgique

 

Non, je n’ai pas demandé la nationalité belge. Non, je ne suis pas réfugié fiscal. Je suis simplement un citoyen européen et j’ai été « agréé sur la liste des électeurs » de la commune bruxelloise dans laquelle je paie des impôts locaux. Assez chers, d’ailleurs. J’aurais même pu me faire élire au conseil communal, mais pas Bourgmestre, poste réservé aux Belges. J’ai remarqué sur les listes de candidats de nombreuses communes de nombreux candidats européens non belges, ainsi que de nombreux candidats issus de l’immigration non européenne. Les citoyens non-européens ne sont pas éligibles, mais ils peuvent demander à être inscrits sur la liste des électeurs s’ils ont leur résidence principale en Belgique depuis au moins 5 ans, de façon ininterrompue, et s’ils déclarent respecter la Constitution et les lois belges, ainsi que le Traité relatif à la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Grand débat en France, animé par le Front national et relayé par l’UMP. Cela n’est pas nouveau et  ne semble pas poser de problème ici. Une fois inscrit, le vote est obligatoire sous peine d’amende.

Le mode de scrutin est un peu compliqué : scrutin de listes, à la proportionnelle intégrale. Ce qui oblige à des coalitions. Ce qui est surprenant,  pour nous Français, c’est que les coalitions ne sont pas les mêmes d’une commune à l’autre. Les socialistes peuvent s’allier ici avec les Libéraux laïcs, là avec les Démocrates Chrétiens… Autre particularité : il est possible de choisir certains candidats, et pas d’autres sur une liste. Mais il n’est pas possible de panacher. La conséquence est que chaque candidat fait sa campagne pour attirer les votes de préférence susceptibles de le faire remonter sur la liste sur laquelle il se trouve. Il n’y a pratiquement pas de campagne électorale pour l’ensemble de la liste. Il n’y a pas d’envoi par l’administration de circulaires électorales.

Il n’y a pas non plus de carte d’électeur. Je me suis présenté au bureau de vote muni de ma convocation et de ma carte d’identité. Les deux étant strictement obligatoires et vérifiées à l’entrée. Comme j’aime le faire, je me suis présenté à l’ouverture, à 8 heures. Déception : une douzaine de personnes m’avaient précédées et faisait déjà la file. Ce dont j’ai horreur. J’ai été surpris par la rapidité des opérations de vote : cinq postes de vote électronique ; introduction de la carte perforée remise en échange de ma convocation ; la machine demande si je veux un affichage en français ou en flamand ; les intitulés des différentes listes s’affichent ; je choisi celle pour laquelle je veux voter ; la liste affiche tous les noms ; je n’entre pas dans le détail et je vote pour la liste entière, dans l’ordre présenté en cliquant sur le signe prévu à cet effet ; la machine me demande si je confirme mon vote, ou si je veux revoir les listes ; je confirme ; la carte perforée ressort de la machine ; je ressors de l’isoloir ; je mets la carte perforée dans une urne ; on me rend ma convocation tamponnée ainsi que ma carte d’identité. Le tout a pris moins de 10 minutes. Fermeture des bureaux à 16 heures, ce qui rend irréaliste le débat français sur la fermeture à 18 ou 20 heures. Heureusement que le vote est électronique, car j’imagine le décompte des votes individuels préférentiels, afin de connaître le nouvel ordre sur les listes…

10:55 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)

04/03/2012

Droit de vote aux élections locales

Quand on paie ses impôts locaux depuis au moins 5 ans

 

Les étrangers qui paient leurs impôts locaux depuis au moins cinq ans pourront voter lors des prochaines élections locales. C’est ce que vient de décider le parlement…du Chili, pourtant classé à droite. Malgré, ou en raison, de la présence d’une importante communauté immigrée d’origine bolivienne. Avec bon sens, ces élus ont considéré que ce droit de vote était un puissant facteur d’intégration positive, et que les gens qui paient des impôts locaux ont le droit d’élire celles et ceux qui vont établir le budget municipal.

En France, cela ne constituerait que l’extension d’un droit que possèdent déjà les citoyens, non français, des autres pays de l’Union européenne. Sans avoir bouleversé la vie politique locale de nos villes et nos villages.

Qui pourrait croire que cela pourrait entraîner un vote « communautariste » ? Qui pourrait croire que cela pourrait nous amener à manger, malgré nous, de la viande provenant d’animaux tués selon certaines traditions religieuses ?

La vérité est que le candidat sortant, et son ministre de l’intérieur, sont prêts à tout pour tenter de retenir un pouvoir qui leur échappe.

Qui a saboté les lignes ferroviaires savoyardes ? Nous savons bien à qui profite le crime à moins de cinquante jours de l’élection présidentielle.

 

17:51 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

14/02/2012

Roland Huguet raconte son itinéraire

La passion Pas-de-Calais

 

Roland Huguet

 

Editions "Les échos du Pas-de-Calais

 

 

Roland Huguet est probablement un des hommes les plus connus et les plus populaires du Pas-de-Calais, dans son département, et ses presque mille communes,  totalement inconnu du grand public ailleurs.

Il n'a jamais cherché à jouer aucun rôle au sein de l'appareil du PS, mais son rôle dans le département, dont il a présidé le Conseil "général", pendant plus de vingt ans,  a été marquant.

 

Je le considère comme un modèle politique dans ces temps de cynisme. Je partage sa méfiance pour "les dogmes et les fastes".  Je reconnais que je ne suis pas objectif quand je parle de Roland Huguet. Je lui suis trop redevable, comme tant d'autres. Il m'a fait venir dans le Pas-de-Calais. Chez les "Chtis" je n'ai pas pleuré en arrivant. Pendant dix-sept ans j'ai été le correspondant du Conseil général, et donc de Roland Huguet,  auprès des institutions européennes. Dans ce livre de témoignages, il dit regretter un peu d'avoir tardé à quitter ses fonctions. Pour moi, égoïstement, je regrette qu'il les ait laissées trop tôt !

 

Livre de témoignages, livre d'anecdotes. Sa "vérité se niche entre les lignes des anecdotes". En fin de livre,  il annonce qu'il racontera celles liées à Bruxelles sous forme de roman. Que j'attends avec impatience.

 

Une vie "d'honnête homme", "grand sensible", pédagogue dans l'âme, à qui, très jeune, des responsabilités électives ont été confiées. "Des tonnes de dossiers, d'interminables réunions, six mandats de maire". Une "fibre internationaliste" qui l'a mené au Comité des Régions d'Europe pendant dix ans.

 

Sans fausse modestie, j'avoue avoir été touché par la dédicace faite à son "excellent collaborateur, militant et ami". Grand sensible ?

08:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique