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03/02/2012

50 ans à la tête du FBI

J. Edgar

 

De Clint Eastwood

 

Avec Leonardo Di Caprio, Naomi Watts

 

 

Personnage fascinant, cinquante ans à la tête du FBI. Tout pour en faire un "biopic".

 

J'ai été déçu, trouvant le film trop complaisant à l'égard de cet inventeur de l'Etat policier contemporain,  basé sur les écoutes, y compris des Présidents américains, et de leurs proches, et les fichages. Complètement obsédé par la lutte contre le "communisme", et tout ce qui était progressiste, qui représentait, selon lui, la menace d'une invasion soviétique des Etats-Unis.

Il se croyait tellement puissant qu'il pensait pouvoir faire pression sur Martin Luther King pour qu'il refuse le prix Nobel de la paix...

Un anticommuniste ne croyant ni à la démocratie, ni à la liberté...

 

Je n'ai pas trop aimé non plus les sauts continuels dans le temps. L'interprétation de Leonardo Di Caprio est impressionnante mais handicapée par un maquillage trop voyant quand il faut le vieillir.

 

Le film insiste beaucoup sur les relations de Hoover avec sa mère, et sur son homosexualité plus ou moins difficilement refoulée,  qui pourrait expliquer la psychologie de cet obsédé de l'"ordre moral".

 

Que vous ayez vu le film,  ou non, je vous signale, sur le personnage de J. Edgar Hoover,  le roman de Marc Dugain, "La malédiction d'Edgar", Folio n°4417, dont je parlerai un jour dans ce blog.  

 

08:00 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/06/2011

le chat du rabbin

Le chat du rabbin

 

De Joann Sfar et Antoine Delesvaux

 

 

Les dessins animés ne sont pas que pour les enfants. Les dessins animés, comme les bandes dessinées, ne sont pas obligatoirement bêtifiants. Comme tous les films, comme tous les livres, ils nous conduisent sur le chemin du rêve et de la réflexion.

 

D'"Alger la blanche" au "Royaume de la Reine de Sabbat", le chat du rabbin nous emmène sur les traces de l'expédition Citroën en Afrique. Le coup de griffe à Tintin est cinglant.

 

C'est poétique, ironique, parfois tendre, parfois drôle, c'est intelligent et bien fait.

J'ai, bien entendu, été particulièrement sensible aux messages contre l'intolérance religieuse et raciste.

 

J'ai trouvé le film meilleur que les BD du même auteur : l'écran rend le trait plus net, à la fois dans le graphisme et l'expression des idées. Mais je ne pense pas que la 3D apporte quoi que ce soit, sinon l'obligation de mettre les lunettes spéciales.

 

 

 

08:05 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma