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07/08/2022

de JB Poquelin à Molière

Molière, une vie pour le théâtre

Jean-Michel Coblence & Elléa Bird

éditions Casterman

 

A Pézenas, le verdict est sans appel : Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas !

Cette BD raconte la vie trépidante et pleine de surprises de ce fils de tapissier devenu une référence absolue. De dit-on pas "la  langue de Molière" ? Après avoir été un des auteurs et acteurs préférés du "Roi soleil".

Fils de tapissier, Jean-Baptiste apprend à lire et à compter à l'école paroissiale de Saint Eustache, dans le quartier des Halles, pas loin du Palais royal et du Louvre.

C'est son grand-père maternel qui l'emmène au théâtre. On ne dira jamais assez l'importance des grands-pères maternels...A l'âge de 10 ans, la perte de sa mère le rapproche encore plus de ce grand-père qui répète à son gendre : "le théâtre est l'école de la vie".

Chez les jésuites, il apprend le grec et le latin et passe des heures à lire les auteurs antiques.

Il fréquente la famille Béjart, épouse Madeleine et avec elle fonde "l'illustre théâtre".

Ne rencontrant pas à Paris le succès espéré la troupe sillonne la France pendant douze ans.

Le prince de Conti les accueille dans son château de Pézenas pendant trois ans.

Leur nouveau protecteur sera Monsieur, frère du roi devant lequel ils jouent.

Les "précieuses ridicules" reçoivent un accueil triomphal.

La BD nous remémore, en quelques "planches",  "l'école des femmes", "Tartuffe", "Dom Juan", "le misanthrope", "l'avare", "Monsieur de Pourceaugnac", "le bourgeois gentilhomme", "les fourberies de Scapin", "les femmes savantes", "le malade imaginaire"...Pièces toujours jouées avec succès plus de trois siècles après sa mort.

Parallèlement, les lecteurs suivent la vie de Molière et ses relations avec le Roi, avec Lully, avec ses épouses.

 

 

 

08:19 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, théâtre

12/12/2021

Cabaret de carton

Les gros patinent bien

de et avec Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois

Théâtre du Rond-Point, salle Renaud-Barault

 

Un spectacle burlesque qui sort de l'ordinaire. Sur la scène un bourgeois en costume trois pièces débitant un anglais approximatif et un hulluberlu en maillot et bonnet de bain, tendant à bout de bras des cartons sur lesquels est écrit au feutre le déroulement et le cadre de l'action,  depuis l'Islande jusqu'en Espagne en passant par l'Ecosse et la Bretagne. A la recherche d'un amour impossible pour une sirène.

Des gags à répétitions dans une inventivité à toutes épreuves, avec la complicité active des spectateurs.

 

18:36 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

18/04/2019

Guillon à "La pépinière théâtre"

Premiers adieux

Stéphane Guillon

au théâtre "La Pépinière" (Paris, Opéra)

 

Stéphane Guillon a 57 ans, l'âge idéal pour parler de la crise de la cinquantaine et pour se moquer des "vieux" septuagénaires.

L'âge de "premiers adieux" qui en annoncent d'autres, même s'il affirme avoir des difficultés avec l'actuel impératif du "politiquement correct." Il ose quand même, et cela fait rire le public.

Son hommage à Guy Bedos ne doit rien au hasard. Bedos nous manque, heureusement il y a Guillon qui se promène en scène avec ses fiches cartonnées pour commenter l'actualité. Je le trouve meilleur quand il se moque de BHL que sur les hommes politiques. Il pose une question restée sans réponse : qui est l'actuel ministre de la culture ? Parmi les politiques,  il ne mentionne même pas Olivier Faure, inquiétant, ou prématuré ?

Il est excellent également dans ses imitations de Fabrice Lucchini, de François Hollande ou Nicolas Sarkozy.

Un bon moment.

 

 

 

08:44 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour

01/08/2017

Dans les Cévennes après la révocation de l'Edit de Nantes

La nuit des Camisards

de Lionel Astier

mise en scène Gilbert Rouviere

 

Le spectacle commence par la proclamation de l'édit de Fontainebleau, plus connu sous le nom de "révocation de l'édit de Nantes" (1685).

Louis XIV a écouté ses courtisans qui lui affirmaient qu'il restait peu de tenants de la "religion prétendue réformée" en son royaume de droit divin. Il met fin à la tolérance concernant la liberté de cultes.

Un saut dans le temps amène les spectateurs en 1702. La répression royale bat son plein. Les récalcitrants sont envoyés aux galères. Certains font mine de se convertir, assistent aux messes, mais se retrouvent clandestinement dans le "désert".

C'est pour cette raison que la pièce est jouée en plein air, dans un lieu de rassemblement,  après une courte déambulation. Les acteurs prennent la fuite à l'arrivée des forces de répression.

Heureusement, le texte n'est pas manichéen, et il existe des "fous de Dieu" dans les deux camps, certains d'être les messagers de la volonté divine.

La notion de "liberté de conscience", bien connue aujourd'hui en Europe n'est manifestement alors qu'une idée vague sinon incongrue.

Le spectacle est joué depuis bientôt dix ans, avec le même succès. Après les carrières de Junas, il est actuellement au Pont-du-Gard.

 

16:58 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, histoire

11/03/2016

Guillon dans les pas de Bedos

Stéphane Guillon

Certifié Conforme

Théâtre Déjazet

jusqu'au 30 avril

 

 

En 2012, le soir de l'élection de François Hollande, Stéphane Guillon a distribué des roses à la fin de son spectacle. Sur le modèle des "alcooliques anonymes", il met en scène une réunion des "hollandais anonymes". Salutaire quand les notions de droite et de gauche deviennent incertaines.

Stéphane Guillon ne parle pas que de politique, même s'il commente la formation du gouvernement . Il fait également des sketchs sur des questions de société : le mariage pour tous, les familles recomposés, l'agonie de Vincent Lambert, l'islamisme extrémiste,   etc. 

Il se livre également, avec succès, à quelques imitations, politiques, ou non. Lucchini est particulièrement réussi.

Certifié conforme, pas jamais conformiste !

Plus de deux heures d'humour, que je n'ai pas vues passer.

 

08:12 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, politique