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02/04/2020

trente écrivains

L'incroyable histoire de la littérature française

Scénario : Catherine Mory

Dessin : Philippe Bercovici

Couleur : Isabelle Lebeau & Chritian Lerolle

éditions Les Arènes BD

 

Les auteurs nous racontent, avec beaucoup d'humour, non seulement les écrivains, de Rabelais à Camus,  mais aussi résument en quelques cases des aperçus de leurs oeuvres. Les dessins illustrent et  renforcent le texte.

Sans tabou, bien mieux que Lagarde et Michard. J'ai beaucoup aimé.

 

"En 1585, une épidémie de peste s'abat sur Bordeaux. Un tiers de la population meurt. On pense que ce fléau est envoyé par Dieu."

"Marquise, si mon visage a quelques traits un peu vieux, souvenez-vous qu'à mon âge vous ne vaudrez guère mieux." (Corneille)

"L'Eglise reproche à Montesquieu de réfléchir rationnellement , sans les lumières de la religion."

"Je t'aime éperdument. Quarante ans, quarante minutes. Je t'ai possédée sans me rassasier, je t'ai baisée sans m'épuiser. J'ai couché avec toi et il me semble que j'ai dormi dans un lit d'étoiles." (Victor Hugo à Juliette Drouet)

"J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer sans les églises. Quelle conversation peuvent-elles avoir avec Dieu". (Baudelaire)

"Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

A cette horrible infection,

Etoile de me yeux, soleil de ma nature,

Vous, mon ange et ma passion". (Baudelaire)

"Un été, c'est le coup de foudre. Il a 15 ans, elle en a 26...est mariée et mère d'un enfant." (Flaubert)

"Ce temple idolâtre est un soufflet donné à la raison !" (Zola à propos du Sacré Coeur de Montmartre.

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal, j'allais sous le ciel, muse! et j'étais ton féal, Oh ! Là là ! Que d'amours splendides j'ai rêvées." (Rimbaud)

"Chez Proust, on ne désire que ce qu'on ne possède pas. on ne désire pas une personne pour ce qu'elle est mais pour ce qu'on en imagine."

"300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave, c'est trop" (Louis-Ferdinand Céline)

"Sous la pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure." (Apollinaire)

"La lutte elle même vers les sommets suffit à remplir le coeur d'un homme" (Camus)

 

08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature