un film impressionniste

la venue de l'avenir

de Cédric Klapisch

et Santiago Amigorena

avec Suzanne Lindon (fille De Vincent Lindon et Sandrine Kimberlain)

Abraham Wapler  (son premier grand rôle)

Julia Piaton (fille de Charlotte de Turkheim)

Vincent Macaigne, Sara Giraudeau, Cécile de France, Olivier Gourmet

 

Un notaire règle la succession d'une maison normande abandonnée depuis plusieurs années. Une délégation des héritiers va visiter, y compris l'intérieur de la demeure. Ils se retrouvent sur les traces de leur ancêtre commune : Adèle, montée à Paris en 1895; la naissance de l'impressionnisme et de la photographie. Montmartre n'est alors qu'un village.

Un film poétique et mélancolique, et pourtant je n'ai pas vu passer les deux heures du film, et je n'ai pas été trop perturbé par les allers et retours temporels.

 

les derniers jours du Roi

Le déluge

de Gianluca Jectice

avec Guillaume Canet, Mélanie Laurent

inspiré des carnets du valet de chambre de Louis XVI

 

Le roi et sa famille son prisonniers dans l'antique château des Templiers, dans le quartier du  Marais.

Le procès du roi se déroule à l'Assemblée nationale mais nous ne saurons rien des débats ayant conduits à la peine de mort, en raison de l'unité de lieu de l'action.

Le rythme est lent. Nous savons comment cela va se terminer. A la veille de sa mort Louis XVI reste digne, très tourné vers la religion. Son épouse cache mal son mepris, et son amour pour un autre.

Décapitation sous une pluie diluvienne, d'où le titre.

Difficile de ne pas éprouver un peu d'empathie, même pour un Républicain, même en connaissant les fautes du Roi, en particulier la fuite à Varennes et l"armoire de fer" contenant la preuve de toutes les compromissions.

Le film a fait un terrible flop en salles . J'étais seul pendant la projection ! ce qui est un peu sévère, mais il est vrai que Guillaume Canet est méconnaissable et Mélanie Laurent, actrice que j'aime beaucoup (voir "le concert) n'est pas véritablement crédible en Marie-Antoinette.

 

La divine

Sarah Bernhardt

de Guillaume Nicloux

avec Sandrine Kiberlain,

Laurent Lafitte, Laurent Stocker, Amira Casar

sans oublier Pauline Etienne, jeune actrice belge d'Ixelle, déjà vue dans "La religieuse" du même Nicloux.

 

Quel personnage extraordinaire que Sarah Bernhardt, combattante pour la liberté, à commencer par la liberté des femmes...et celle du capitaine Dreyfus !

Sarah qui remonte sur scène après l'amputation d'une jambe !

Sarah, cabotine, capricieuse et volatile comme seules les divas ont le droit de l'être.

Sarah, magnifiquement interprétée à l'écran par Sandrine Kimberlain.

 

élire un nouveau Pape

Conclave

d'Edward Berger

avec Ralph Fiennes, Isabella Rossellini, Stanley Tucci

D'après le roman de Robert Harris

 

Pour élire un nouveau Pape les cardinaux sont réunis en conclave. Ces hommes de religion sont pris dans la mécanique qui doit porter l'un deux  vers le pouvoir. Pour accéder au pouvoir, comme dans toutes les sociétés humaines, , il y a des luttes, des complots des coups bas et même de la corruption. Il y a des progressistes et de sacrés réactionnaires.

La fin est tellement surprenante qu'elle manque de crédibilité.

Edward Berger est Allemand, connu surtout pour son remake de "à l'Ouest rien de nouveau" pour lequel il avait obtenu neuf nominations aux Oscars. Ce conclave a déjà six nominations pour les Golden Globes.

 

photographe de guerre

Lee Miller

d'Ellen Kuras

avec Kate Winslet

 

Lee Miller, Américaine,  muse de Man Ray, égérie du magazine Vogue décide de devenir photographe. Pas photographe de mode mais correspondante de guerre, en Europe. Mais les femmes ne sont pas admises sur le front...Lee contourne tous les obstacles pour être au plus près du front. Elle suit l'armée, découvre, et photographie les camps de la mort. Elle prend un bain dans la baignoire d'Eva Braun.

Un film d'actions vues avec une sensibilité féminine d'une femme photographiant d'autres femmes, y compris celles qui sont du mauvais coté de l'histoire. Beaucoup de ses photos ne seront publiées qu'après la guerre, Vogue ne voulant pas choquer ses lectrices.