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30/05/2023

Favorite

Jeanne du Barry

de et avec Maïwenn

et Johnny Depp, Benjamin Lavernhe, Pierre Richard

 

Jeanne est fille naturelle d'un prêtre et d'une cuisinière. Elle est sauvée de sa condition par sa curiosité intellectuelle alimentée par son goût de la lecture. Lecture de tous les livres, ce qui lui vaudra d'être chassée du couvent où elle avait été placée. Une véritable autodidacte à l'esprit agile ce qui lui permet de briller dans les salons.

Au moment de sa rencontre avec Louis XV celui ci est blasé, revenu de tout, surtout du sexe. A la différence de la Pompadour la du Barry aime ce qu'elle fait avec le Roi.

Bien entendu la Cour n'accepte pas cette "fille de rien". Surtout les filles du Roi. Jeanne s'accroche jusqu'à la mort de Louis, emporté par la variole.

Bien entendu, à la mort du souverain la favorite doit partir au plus vite. C'était le sort des favorites. Que l'on pense à Diane de Poitiers obligée de restituer les cadeaux royaux.

Maïwenn est omniprésente, devant et derrière la caméra. Je trouve qu'elle s'en sort bien. Johnny Depp est surprenant en Louis XV. Benjamin Lavernhe campe un valet de chambre du Roi avec naturel, et non sans humour.

En conclusion : je ne regrette pas.

 

16:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

25/04/2023

lutte pour l'indépendance

La dernière reine

de Damien Ounouri

de et avec Adila Bendimerad

 

1516, Alger : billard à trois bandes  les Espagnols qui occupent le port, le pirate Barberousse qui veut les expulser et les Algérois qui ne veulent ni des Espagnols ni des pirates.

Zafira, reine légendaire, prend la tête des indépendantistes, malgré sa condition de femme.

Après la mort de Barberousse le royaume sera rattaché à l'Empire ottoman.

Film historique d'amours, en particulier amour maternel,  et d'actions en costumes superbes dans des décors naturels magnifiques.

 

08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/04/2023

La conférence de Wannsee

la Conférence

de Matti Geschoneck

 

20 janvier 1942. Les persécutions contre les Juifs ont commencé en Allemagne depuis presque dix ans. A l'Est, pays baltes, Ukraine, Pologne,  les terribles "einsazt Gruppe" sèment la mort par des exécutions de masse. Mais dans les territoires conquis se trouvent des millions de Juifs. Comment en venir à bout ?

Heydrich, le "cerveau d'Himler", a convoqué une réunion qui a pour ordre du jour "la solution finale". Le procès verbal sera fait sous la responsabilité d'Adolf Eichmann.

Autour de la table, des SS bien entendu, des militaires et des représentants des différents ministères pouvant contribuer à l'entreprise de destruction massive.

Des rivalités, des divergences, mais une unanimité : les Juifs sont responsables de leur sort et ils doivent être détruits pour sauver le peuple allemand qui est dans son droit de se défendre.

Préoccupations : qui va remplacer les ouvriers juifs ? l'armée aura-t-elle assez de munitions pour les exécutions ? et le syndrome post-traumatique des soldats allemands ? qui va bénéficier des biens des Juifs ?

Tous les participants seront rassurés en apprenant la future mise en place des chambres à gaz et des fours incinérateurs.

Une leçon d'histoire pour "comprendre l'incompréhensible". La démonstration de la "banalité du mal" exposée par Hannah Arendt.

Des hommes peut-être bons pères de famille dont la principale préoccupation est de défendre le pré carré de leurs responsabilités.

Les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine. Le sommet de l'ignominie.

Six millions de Juifs exterminés sur les onze millions recensés.

Unité de temps, unité de lieu, huis clos et malgré tout le film n'est pas ennuyeux grâce au tempo de ses dialogues.

 

14:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, histoire

13/03/2023

un crime bien amusant

Mon crime

de François Ozon

avec Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder,

Isabelle Huppert, Fabrice Luchini

Dany Boon, André Dussolier, Régis Laspalès, Daniel Prevost

 

Adaptation réussie d'une pièce de théâtre de boulevard des années 30. C'est divertissant et intelligent.

Une jeune actrice sans emploi est accusée d'avoir tué un producteur qui voulait abuser d'elle. Avec sa copine avocate sans cause à plaider elles décident de mentir et d'avouer ce meurtre en y mettant tous les arguments féministes pour justifier le geste.

Les deux actrices principales sont adorables et il est difficile de ne pas prendre faits et causes pour elles.

Il y a une pléiade de rôles plus ou moins secondaires qui donnent du rythme au film. A noter en particulier Isabelle Huppert et ex vedette du cinéma muet qui rêve d'un come back, Dany Boon avec l'accent de Marseille, Luchini égal à lui même en juge d'instruction, Laspalès en policier, Prevost en président de cour d'assises.

 

07:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/02/2023

et tu seras un homme...ma femme

Un homme heureux

de Tristan Séguéla

avec Catherine Frot, Fabrice Luchini

 

Elle a eu trois enfants mais, l'age venant, elle a décidé qu'au fond d'elle même elle a toujours été un homme. Mais elle veut continuer à vivre avec son mari qui se présente pour un nouveau mandat de maire.

Situation improbable même si la volonté de changer de sexe est une réalité aujourd'hui, en forte hausse chez les adolescent(e)s.

Séguéla en fait une comédie tendre qui évite la vulgarité parce que les dialogues sont drôles et que le duo d'acteurs fonctionne bien.

Peut-être faut-il préciser qu'être homosexuel n'empêche pas d'être élu(e) et réélu ? La preuve par Bertrand Delanoë. Phénomène parisien ? Je ne crois pas car je me souviens, il y a plus de quarante ans,  du maire d'une grande ville du Sud-Ouest qui se qualifiait lui même "d'embrayage" (parce que c'est "la pédale de gauche") !

Tout ça se termine par une ode à la tolérance.

 

07:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, transgenre