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24/11/2022

entre deux guerres

Couleurs de l'incendie

de et avec Clovis Cornillac

d'après le roman éponyme de Pierre Lemaitre auteur de l'adaptation

avec Léa Drucker, Benoit Poelvoorde, Olivier Gourmet, Alice Isaaz, Fanny Ardant

 

1927 : l'incendie n'est pas loin : à Wall-Street le krach interviendra en 29, quelques années plus tard en France.

Madelaine croit les journalistes qui sont payés pour raconter des sornettes, et se retrouve ruinée,  avec son fils handicapé à sa charge. Avec courage et intelligence elle va s'en sortir.

Un film féministe. La chronique politique se fait discrète.

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu, ou vu "Au revoir là haut" pour se plonger dans "les couleurs de l'incendie", pendant 2 heures et quinze minutes. Le casting est remarquable, y compris pour les seconds rôles.

 

08:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

18/11/2022

Infiltré chez les islamistes

La conspiration du Caire

de Tarik Saleh

avec Tawfeck Barhom

Prix du scénario 2024

 

L'action se passe en Egypte, mais le film n'a pas été tourné en Egypte. Il montre un régime policier qui utilise les arrestations, les tortures et l'élimination de ceux qui sont susceptibles d'être gênants.

Le chef religieux de la prestigieuse université al-Azhar meurt. Comme pour toutes les institutions le combat fait rage pour choisir son successeur.

Combat pour le pouvoir mais aussi combat entre les religieux modérés proches du gouvernement,  et les "frères musulmans".

Un jeune fils de pêcheur, boursier est chargé d'infiltré les islamistes, risquant ainsi sa vie.

 

 

 

11:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/09/2022

Réhabilitation de Paul Deschanel

Le tigre et le président

de Jean-Marc Peyrefitte

avec Jacques Gamblin, André Dussollier, Anna Mouglalis

 

Paul Deschanel est resté dans l'histoire comme "le président qui est tombé du train", comme Félix Faure est resté comme le président mort à l'Elysée en compagnie de sa maîtresse ("la pompe funèbre").

Paul Deschanel était partisan du vote des femmes, de l'abolition de la peine de mort, de la priorité donnée à l'éducation, de la mise en place d'une retraite pour tous les travailleurs. Un véritable républicain progressiste qui fustigeait le Traité de Versailles qui ne pouvait qu'entraîner le désir de vengeance de l'Allemagne.

Beaucoup se sont demandé comment Clemenceau avait pu être battu à l'élection présidentielle survenant au lendemain de la "grande" guerre. C'est oublier qu'à l'époque le président n'était pas élu par les électeurs mais par le Congrès réunissant l'Assemblée nationale et le Sénat. Et Paul Deschanel, inconnu du grand public,  était le président de l'Assemblée nationale. Clemenceau, par son arrogance avait indisposé nombre de parlementaires.

Clemenceau était un cabotin plein d'esprit. André Dussollier est bien dans la peau du personnage. Son adversaire, membre de l'Académie française,  ne manque pas de réparties ni de culture.

Afin de mettre en valeur Deschanel, le film moque son prédécesseur et son successeur. Poincarré, pendant sa présidence, pendant la guerre,  ne s'est pas contenté de choisir la couleur des chrysantèmes qu'il inaugurait, et Millerand valait mieux que ce personnage veule et fourbe incarné par Christian Hecq de la Comédie française.

Contraint de répondre à toutes les obligations de sa charge, lourde en ces années de multiplication de monuments aux morts et de remises de médailles aux blessés de la guerre mais voulant faire avancer ses idées progressistes le Président fut victime de ce que l'on appelle aujourd'hui un "Burn Out". En toute confiance, il a accepté de prendre un tout nouveau médicament venu d'Amérique : le véronal, un barbiturique puissant qui lui était servi avec de l'alcool. effet secondaire garanti...

 

07:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

09/06/2022

coulisses d'un tournage

Compétition officielle

de Mariano Cohn et Gaston Duprat

avec Pénélope Cruz, Antonio Banderas, Oscar Martinez

 

J'aime les films qui racontent les tournages de films. "La nuit américaine" est pour moi l'exemple type, indépassable. 

Dans "compétition officielle" il n'y a pas de caméras car pas de tournage. Le film montre les répétitions, ce qui nous donne une idée des coulisses des métiers de réalisatrice et d'acteurs. Un trio infernal orchestré par Pénélope Cruz qui cabotine autant que ses deux acteurs, l'un couvert de prix et l'autre acteur de théâtre très rigoureux. Tout ça dans l'autodérision absolue. Une satire du star system et de ses vanités.

Une déception : j'attendais plus de comédie.

 

07:58 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/05/2022

contre les préjugés

Qu'est-ce qu'on a tous fait au bon dieu ?

de Philippe de Chauveron

avec Christian Clavier, Chantal Lauby

 

Plus de deux millions d'entrées : le troisième volet  de la saga marche bien !

Le fond reste bon, contre les préjugés racistes et l'intolérance religieuse, à condition de voir les situations et d'entendre certains propos au deuxième degré, condition absolue pour en rire !

Les quatre filles de ce couple de bons catholiques décident d'organiser une fête surprise à l'occasion de leurs 40 ans de mariage. Clou de la fête : l'invitation lancée aux parents de leur conjoints respectifs : Chinois, Africains, Israéliens, Algériens.

 

14:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma