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14/07/2008

14 juillet

Les militaires défilent, mais n'en pensent pas moins

 

 

 

 

C'est toujours un grand honneur pour un militaire de défiler sur les Champs Elysées, le jour de la fête nationale.

 

Le moins que l'on puisse dire est qu'il y a, pour le moins, du "vague à l'âme" entre les militaires et le pouvoir, surtout à l'égard du Président de la République, chef des armées.

 

Depuis qu'il n'y a plus de "service militaire" pour les jeunes hommes, le lien entre l'armée et la Nation doit passer par d'autres canaux.

 

Il ne passe pas, ou peu, par l'intermédiaire des élus. Il y a peu,  le Président de la République française a annoncé l'envoi d'un millier supplémentaire de militaires français en Afghanistan devant le Parlement...britannique !

 

La fermeture, annoncée,  de dizaines de casernes et d'établissements militaires partout en France, bien entendu sans concertation avec les élus locaux,  fragilise également ce lien entre l'armée et le pays...et rétrécie les possibilités de mutations et de promotion de ces professionnels salariés. 

 

Le drame de Carcassonne (des balles réelles pour un exercice de démonstration) a été un traumatisme pour tous les militaires, habitués à respecter des consignes strictes de sécurité.

 

Les déclarations du Président de la République, les traitant collectivement "d'amateurs", ont choqué ces affectifs, qui ont pourtant, majoritairement,  voté pour lui,  et se considèrent comme publiquement, et injustement,  insultés.

 

En démissionnant, le Chef d'Etat major de l'armée de terre a donné une leçon de courage et de responsabilité...justement parce qu'il n'était pas coupable !

 

 

 

 

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