11/08/2012
Indridason sans Erlendur
La muraille de lave
Arnaldur Indridason
Mérailié Noir
Ce livre, publié cette année en France, est sorti en Islande en 2009, probablement écrit en 2008. L’année du grand krach boursier islandais. L’année où des millions d’économies, d’épargnants islandais ou étrangers, en particulier britanniques, se sont envolés.
Cette précision est importante, pour bien comprendre que derrière une enquête policière assez classique, qui entremêle plusieurs intrigues, se trouve la dénonciation d’un système spéculatif qui ne pouvait conduire qu’à la catastrophe, y compris morale : paradis fiscaux, sociétés écrans, spéculation sur le cours des changes des monnaies, promesses de rendements financiers intenables, financés par le surendettement…
« Les dettes des banques sont douze fois supérieures au Produit National Brut ».
« La muraille de lave », est le surnom donné à la Banque centrale islandaise. La muraille de lave, sur la cote islandaise, est l’endroit de tous les périls.
Le thème de la pédophilie est également évoqué.
Celui de l’échangisme ne l’est qu’à titre anecdotique.
« Il ne supportait pas la prétention des films européens. Les films d’art et d’essai dénués de toute intrigue ».
« Moins ils en ont dans le pantalon, plus la bagnole est chère »
15:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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