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31/08/2013

La suite du "don du roi"

L'ami du roi

 

Rose Tremain

 

Editions JC Lattès

 

1683 - 1685, Angleterre, France, Suisse

 

 

La prolixe romancière Lady Rose Tremain, anoblie par Sa majesté la Reine, a connu, il y a vingt ans, un succès certain avec "Le don du Roi", porté à l'écran.

J'ai revu le DVD pour me remémorer l'histoire. Le "don" du roi, à l'égard du Dr Merivel, médecin doué mais désargenté,  courtisan,  est celui d'un titre de noblesse, d'un manoir, contre un mariage fictif avec la favorite du moment. Une seule interdiction : ne pas tomber amoureux de son épouse, maîtresse du roi. Bien entendu, comme dans l'histoire d'Adam et Eve, il sera chassé du paradis. "Peu importe combien nous travaillons et luttons, nous ne pouvons jamais savoir quand une chose nous sera donnée ni à quel moment elle nous sera reprise."

 

Le roi, c'est Charles II d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, arrière petit fils de Marie Stuart, décapitée par sa cousine Elisabeth 1ère, fils de Charles 1er, décapité par Cromwell. Après la période de puritanisme de celui-ci, la Restauration est un temps de plaisir, au moins pour les riches.

C'est le temps aussi de la "Société pour l'amélioration de la connaissance naturelle par l'expérimentation", encouragée par le Roi. Amélioration dont la médecine de l'époque aurait bien eu besoin.

Dans cette suite, Charles et Merivel, l'ami du roi, sont vieillissant.

 

Merivel ne tient pas en place très longtemps dans sa propriété restituée par le roi,  dont il dépend pour sa survie financière, n'étant médecin qu'à temps très partiel.

Le voilà parti pour Versailles, avec une lettre de recommandation du roi pour son cousin Louis, ce qui nous offre une description de la vie à la Cour, difficile pour les nombreux solliciteurs.

Il y rencontre la ravissante épouse d'un colonel de la garde suisse. Il ira la rejoindre quelques temps dans les environs de Neufchâtel. Les voyages sont longs et plein d'imprévus.

 

 

"Montaigne insiste sur le fait que le bonheur d'un homme est déterminé par sa connaissance, acquise petit à petit, de ses propres capacités".

 

"Selon Montaigne, la fin de l'illusion pourrait bien annoncer la fin de la joie".

 

"L'on ne peut connaître à l'avance le nombre infini de choses que l'on ignore."

 

"Les monarques et la mort sont tous deux chargés du fardeau de la terreur qu'ils inspirent."

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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