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03/07/2014

Sarkozy victime ?

Berlusconi sans les « Bunga-Bunga »

 

Sarkozy est-il coupable d’avoir enfreint les lois ? La justice le dira un jour, peut-être.

Il a bénéficié d’un « non-lieu » dans l’affaire Bettencourt, par manque de preuves « suffisantes ». Il n’est pas dit qu’il n’a pas touché d’argent de la vieille dame, mais les juges n’étaient pas certains qu’il ait « abusé d’un état de faiblesse ».

Difficile de croire qu’il ne savait rien du financement des fausses factures et des dépassements du financement de sa campagne électorale. Qui va être condamné à sa place, comme Juppé l’avait été pour Chirac ? Le Parlement européen lèvera sans doute l’immunité parlementaire de Lavrilleux.

Concernant sa récente « mise en examen », puisque l’on ne dit plus « inculpation » sa défense se base sur la contestation de la procédure. Paul Bismuth a-t-il, oui ou non, cherché à avoir des informations sur une affaire concernant Nicolas Sarkozy ? On peut contester la méthode des juges et des policiers, mais a-t-il dit, oui ou non, ce qu’ils ont entendu ?

L’ancien Président a adopté la même stratégie que Berlusconi, relayée par Morano et autres proches : attaquer les juges « rouges », dénoncer un complot politique contre lui, attaquer la procédure, jurer de son innocence…jusqu’à la condamnation et surtout l’inéligibilité.

Comme pour Berlusconi, son parti est pris en otage : il est obligé d’être solidaire, face à la « victimisation » !

Comme pour Berlusconi, il est probable que les électeurs resteront fidèles à la « victime »…jusqu’à l’inéligibilité. Après l’UMP risque de subir le même sort que « Forza Italia ».

 

 

 

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