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03/03/2015

Galerie de portraits

Une histoire personnelle de la Ve République

Alain Duhamel

éditions Plon

 

Cette "histoire" de la Ve république commence, pour Alain Duhamel,  en 1965, date de ses débuts journalistiques, date de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, et donc, pour moi début de mon engagement politique, il y a un demi-siècle...

Paradoxe d'Alain Duhamel, souvent classé comme giscardien mais chroniqueur à Libération, et auteur de deux livres d'entretiens avec François Mitterrand (Ma part de vérité) et Lionel Jospin.

 

"Entre l'histoire et la politique, il y a la mémoire"

"Même critique, Pierre Mendès-France voulait rester loyal jusqu'au bout à son camp. Beaucoup, aujourd'hui, pourraient en prendre de la graine."

"François Mitterrand, sans doute le président le plus érudit de la Ve République" ; "Une culture aussi évidemment bourgeoise que la sienne tempérait ses embardées idéologiques" ; "talent littéraire manifeste et une finesse éclatante" ; "à ses yeux, la politique était une chose beaucoup trop sérieuse pour qu'on la confie aux économistes " ; "François Mitterrand n'a jamais été aussi habile, aussi roué, aussi machiavélique que face à l'aventure de la première cohabitation" ;

"Raymond Barre, fait pour exercer le pouvoir plus que pour le conquérir : toujours l'inverse de Jacques Chirac"

"La loyauté et le désintéressement de Pierre Mauroy étaient sans faille, l'autorité de François Mitterrand se voulaient toujours amicale". Rarement couple exécutif a été aussi uni et solidaire" ; "Il est le seul Premier ministre que le Sphinx de l'Elysée aura sincèrement regretté" ;  "Son sens de l'Etat l'a emporté sur son intérêt politique égoïste" ; 

"Lorsque la France va mal, le Front National va bien et, depuis quarante ans, notre pays a malheureusement connu plus de bas que de hauts. Le FN représente la sanction de la crise." ; "La présidente du Front National joue cyniquement, ou pire peut-être sincèrement- des sentiments les plus délétères : xénophobie permanente, anti-islamisme virulent, détestation des immigrés, instrumentalisation de l'insécurité. Elle y ajoute un nationalisme de plus en plus virulent avec son cortège de protectionnisme, d'isolationnisme , d'égoïsme sacré" ;

"Nicolas Sarkozy, metteur en scène permanent de sa propre saga" ; "un autoritarisme constant, une incapacité à écouter les contradictions, une fringale de pouvoir, une personnalisation à outrance, un accaparement dangereux de la décision, une tentation irrépressible de se mêler de tout, partout et toujours" ; "faute de majesté du pouvoir et de distinction du verbe" ;

"On découvrit dans le projet de Traité constitutionnel le triomphe du capitalisme sauvage, ce qu'au contraire il combattait. On en fit une capitulation devant la mondialisation alors qu'il fournissait des armes au Vieux Continent pour se défendre.  Ce fut la grande bataille de l'imaginaire contre le réel, de l'irrationnel contre le cartésien. Bien entendu, la fantasmagorie l'emporta sur le cartésianisme" ;

"J'étais furieux que Dominique Strauss-Kahn ait gâché un talent peut-être irremplaçable-éclatant- par un comportement de soudard" ;

"C'est un esprit intéressant. Il donnera peut-être quelque chose s'il ne se laisse pas enivrer par sa propre éloquence" (François Mitterrand, à propos de Jean-Luc Mélanchon) ; "compétent mais frustré" ; "Il n'avait ni troupes ni moyens matériels, mais il avait du talent, et une sorte d'état de grâce fiévreux" ; "entre diatribes et foucades, il crée de l'animation" ;"il affiche un mépris de fer pour ses adversaires" ;"il a des lettres, il a un ton, il est différent des autres"; "inspiré et chimérique, amoureux de son éloquence, désespéré de son impuissance politique, combatif, sentimental et violent, cultivé et sommaire" ;

"Les journalistes n'aiment rien autant que les batailles fratricides " ;

"En politique ce sont moins les hommes que les circonstances qui sont cruelles"

 

 

15:41 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

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