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07/04/2015

Chirac, reclus dans sa mélancolie

Chirac

Les secrets du clan

Béatrice Gurrey

Prix du livre politique 2015

éditions Robert Laffont

 

La plus belle réussite de Sarkozy est de nous avoir rendu Chirac sympathique.

Les hommes politiques ne sont jamais aussi populaires que lorsqu'ils ont quitté le pouvoir.

Chirac est d'autant plus populaire que tout le monde le sait fragile en sa fin de vie. Plus que d'autres du même âge. Heureusement, il y a "l'anosognosie qui l'empêche de prendre conscience de son état."

Pour le comprendre, Béatrice Gurrey, journaliste au Monde nous donne une clé : l'accident vasculaire cérébral de 2005, volontairement minimisé par le clan, en particulier Claude, chargée de la communication.

Autre clé : quitter le pouvoir après l'avoir tant recherché et pratiqué. Sans aller jusqu'au drame de Bérégovoy, tous les Premiers ministres ont avoué le grand vide qui les a saisi après leur départ de Matignon. Et après l'Elysée ? "C'est toute son existence qui appartient désormais au passé". "Debré sait, pour l'avoir vécu, ce que veut dire le silence autour ce ceux que le pouvoir a désertés."

"La femme du Président régnait sur l'Elysée comme nulle autre avant elle." Bernie ne sort pas grandie de ce livre qui ne la montre pas sous son meilleur jour, tout  en la qualifiant de "fine politique". "Elle considère que tout lui est dû". "Bernadette Chirac aime être servie".

"La plupart des amis de Chirac n'aime pas sa femme, c'est presque à cela qu'ils se reconnaissent."

 

"Il sait l'Asie, les pays arabes, l'Afrique. Il connait. Les peuples, leur histoire. Le monde multipolaire. C'est la culture." (Claude à propos de son père, "son grand homme, sa bataille, sa névrose")

"La classe politique est locale, inculte, incapable de comprendre le monde tel qu'il est. Chirac tranchait par sa capacité à comprendre les civilisations non occidentales." (Hubert Védrine)

"Ce qui intéresse l'homme politique, ce n'est pas l'argent. C'est le pouvoir. il ne pense qu'à ça tout le temps, jour et nuit. S'il passe ses dimanches à serrer des mains, écouter des raseurs ou faire de la route, c'est pour le pouvoir. S'il sacrifie tout, sa famille, sa santé, sa dignité, c'est toujours pour le pouvoir. il se gâche la vie pour être conseiller général ou Président de la République. pas pour gonfler son compte en banque." (François Mitterrand)

"Jean-François Coppé, menteur patenté"

 

18:52 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, chirac

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