03/08/2013
Simon Bolivar
Le général dans son labyrinthe
Gabriel Garcia Marquez
Prix Nobel de littérature
Livre de poche n°9650
Colombie, 1830.
Le « général » dont il est question, est Simon Bolivar, héros de l’indépendance de l’Amérique du Sud, le « Libertador », le « général des Amériques ».
Son pays natal, le Venezuela, ainsi que la Bolivie et l’Equateur se réclament de lui, encore aujourd’hui. Le Pérou et la Colombie lui rendent hommage.
Le « labyrinthe », dont il ne trouve pas l’issue, est celui de son destin, et de l’Amérique latine qu’il rêvait unie, et non pas morcelée selon les découpages administratifs hérités de la colonisation, chaque pays ayant à sa tête un général s’étant emparé du pouvoir.
« Le rêve fantastique de créer la plus grande nation du monde : un seul pays, libre et uni, du Mexique au Cap Horn ». « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait dans le seul but que ce continent devienne un pays indépendant et unique ». « Les oligarchies de chaque pays avaient déclaré la guerre à mort contre l’idée de l’intégrité car elle allait à l’encontre des privilèges locaux des grandes familles ».
Ce livre est le récit des derniers jours d’un homme ruiné et épuisé, ayant renoncé au pouvoir, et surtout à son rêve. « Il avait tant de fois présenté sa démission ».
Impossible d’imaginer Prométhée heureux. « Il ne disposait pas de sommes suffisantes pour se rendre où que ce fût ».
Avec des retours en arrière pour rappeler sa gloire passée, allant de pair avec ses nombreux succès féminins. « En dépit de son amour pour sa cause, rien ne l’attirait plus que l’énigme d’une jolie femme ». « Un effort téméraire pour échapper à la servitude des amours régulières ».
« Quatorze années de guerre lui avaient enseigné qu’il n’y avait pas de plus grande victoire que celle d’être vivant ».
« Dans les préambules de l’amour aucune erreur n’est corrigible ».
« Ici, il fait si chaud que les poules pondent des œufs à la coque ».
12:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature