Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/10/2008

Le malade imaginaire

Le malade imaginaire

 

De Molière

 

Avec Michel Bouquet

 

Théâtre de la porte Saint-Martin

 

 

Le texte est connu. La médecine a fait des progrès.  La pièce reste actuelle, même si les jeunes filles ne se marient plus pour faire plaisir, ou par obéissance,  à leurs papas. Elles ne se marient plus guère, d'ailleurs. Les hypocondriaques et les médecins incompétents sont toujours parmi nous.

 

Michel Bouquet est remarquable, plein de vitalité.

Pendant la pièce j'ai souvent pensé à son incarnation de François Mitterrand qui prenait tant de médicaments pour lutter contre son cancer.

 

Pour l'anecdote, ce soir là Ségolène était dans la salle, avec une jeune fille qui était probablement sa fille. Ségolène était très simple, très anonyme. Bien entendu, je n'avais rien remarqué, même pas les regards tournés vers elle des autres spectateurs, et pas entendu leurs commentaires, unanimement élogieux, pour cette femme séduisante qui venait de fêter ses 55 ans. Rien à voir avec la politique,  et certains de ses discours qui me font grincer des dents, mais ce soir là elle avait fait le bon choix et paraissait à son avantage.

 

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre

06/09/2008

Les belles soeurs

Les belles sœurs

 

D'Eric Assous

 

Théâtre Saint-Georges, Paris 9e

 

 

Trois frères : un chef d'entreprise, un avocat, un dentiste.

Trois épouses, donc trois belles sœurs : une un peu nigaude, une prof de français ne pouvant s'empêcher de donner des leçons, une femme d'affaires qui ne peut s'empêcher d'étaler l'argent de sa réussite.

Et une jeune femme, "qui fait impression", salariée de l'un, cliente de l'autre, patiente du troisième.

Tous les ingrédients sont réunis pour que s'étalent les jalousies, les mots vachards ou revanchards, ceux que l'on réserve très souvent à la famille, avec qui il est possible de se "lâcher", au risque de se fâcher.

 

Le théâtre Saint Georges n'est pas sur les boulevards, mais si ce n'est pas du théâtre de boulevard, ça y ressemble beaucoup.

Ces ingrédients composent un cocktail pétillant et drôle qui entâme sa deuxième saison et parvient même à faire oublier l'inconfort de ce théâtre qui, comme la plupart des théâtres parisiens, est sans pitié pour les jambes un peu longues.

 

08:19 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre