en haut du Puy de Dôme

Puy de Dôme

 

Le Puy de Dôme est un volcan, mais comme son nom le laisse deviner son sommet est en forme de dôme. Il n'a donc pas de cratère.

Plus besoin de monter à pied : un train à crémaillère monte au sommet, assez spacieux pour emporter plusieurs groupes de scolaires et de retraités (moins disciplinés que les scolaires...)

En haut, une belle terrasse avec une vue circulaire superbe.

Encore plus haut, les vestiges d'un temple romain , en cours de restauration et une très belle exposition sur la présence romaine en Auvergne lors des premiers siècles de notre ère. Les Arvernes sont devenus des Gallo-romains !

Encore plus haut mais interdites aux touristes,  les installations de l'armée de l'air et des spécialistes des transmissions de l'armée de terre. Bientôt tout sera automatisé et les militaires n'auront plus à assurer une présence permanente.

 

 

 

La Cour de Guillaume en 1423

Château de Murol

 

A 30 minutes de Clermont-Ferrand, au pied du Massif du Sancy.

Ce château moyenageux n'a pas été entièrement restauré mais les parties reconstruites donnent une bonne idée de sa situation défensive sur ce promontoire basaltique et de la vie dans le château au XVe siècle, et à ses alentours pour les villageois.

Avertissement : la montée est rude jusqu'au château et ne peut se faire qu'à pied.

Guillaume de Murol a choisi le bon côté : celui du "gentil dauphin" défendu par Jeanne "la bonne Lorraine" qui le fera sacrer à Reims sous le nom de Charles VII.

De retour chez lui,  il tiendra scrupuleusement ses comptes et le  récit des évènements marquants,  jusqu'à sa disparition à l'âge très respectable, surtout à l'époque,  de 90 ans. Un trésor rare pour les historiens.

 

Au coeur d'un volcan

Volcan de Lemptegy

 

Depuis 30 ans il est possible de découvrir le cratère d'un volcan de 30.000 ans, à 15 minutes du Puy de Dôme. Deux volcans en fait avec deux cheminées d'éruption volcanique.

Après la seconde guerre mondiale la pouzzolane a été exploités pour reconstruire le pays, ce qui donne au cratère l'aspect d'une carrière.

Il est possible de faire le parcours à pied, mais j'avoue que j'ai préféré m'assoir dans le petit train électrique.

 

 

La ligne des Cévennes

Rêveries d'une promeneuse ferroviaire

Véronique Béné

Martin de la Soudière & Pascal Desmichel

éditions de la flandonnière

 

Depuis le temps que je souhaitais "faire" la ligne des Cévennes. "La ligne aux cent tunnels et aux quarante-six viaducs".

Paysages superbes...en cinq heures de train !

"Nous vivons une ère de mobilités incessantes où le temps passé à bord d'un train n'est plus une parenthèse à écourter mais un temps de qualité à intégrer dans nos existences." Mais j'étais quand même bien fatigué à l'arrivée...

Je dois avouer que la partie que j'ai trouvé la plus spectaculaire n'est pas la partie cévenole mais la vallée de l'Allier au cours tumultueux entre deux "montagnes". "Une des dernières rivières sauvages d'Europe."

A partir de Langogne le nom des gares est écrit, en sous-titre, en occitan. Cette distinction linguistique correspond, quasiment,  à la ligne de partage des eaux.

A Chapeauroux, au coeur du village et au bord de l'Allier, le camping semble déjà avoir fait le plein de caravanes, et les bateaux attendent d'être mis à l'eau.

De nombreux randonneurs montent et descendent tout le long de la ligne.

"Ces altitudes sont de plus en plus bienvenues à l'ère des fortes chaleurs."

 

 

Sempé en Amérique

Sempé en Amérique

éditions Denoël

 

En 1965, alors qu'il a déjà publié deux albums, Sempé se rend pour la première fois en Amérique, à New-York. Il est fasciné, en particulier par Central Park et "the Village".

"Il y a un autre artiste qui a su en parler, un autre merveilleux poète, Leonard Cohen et son Chelsea hotel- mais, malgré tout, c'estDylan qui incarne le mieux ce village, son esprit, cette époque." "Aujourd'hui, the Village n'est plus le même. Les bobos sont partis. Il reste les esquisses géniales de Sempé et des chansons qui courent encore dans ces rues légendaires."

Amateur de jazz, Sempé se régale !

Il dessinera un certain nombres de couvertures pour "The New-Yorker" à partir de 1978.

Il retourne aux Etats-Unis, à Cap Carnaveral, pour l'Express, à l'occasion du lancement de la mission Apollo. Un dessin résume ce moment historique : tout le monde regarde la lune...à la télévision !

Le talent de Sempé se niche dans les détails,par exemple les lunettes des Américaines, et dans le contraste entre de petits personnages et un environnement gigantesque, ce qui, à New-York, n'est pas trop difficile. Souvent, il n'y a pas besoin de texte, mais, quand il y en a un, généralement très court, il est poétique, tendre et drôle.

Le livre présente de nombreux croquis préparatoires.