07/09/2016
incendies et galère
8 heures pour aller de Perpignan à Montpellier
J'ai parlé hier de "Visa pour l'image", à Perpignan. Je ne regrette surtout pas d'y être allé, mais le retour à été problématique.
Incendie à proximité des voies = trafic bloqué.
Un petit mot en passant pour stigmatiser les fous incendiaires et les imbéciles inconscients qui ne le font même pas exprès.
Bref : train bloqué en gare de Perpignan pendant une heure. Puis bloqué en gare de Narbonne. Au bout d'un certain temps : tout le monde descend ! Le scénario se reproduira deux fois : "montez dans le train", "descendez du train".
Les agents SNCF sur le quai gentils mais débordés, ne sachant quelle information donnée, à part le fait qu'un incendie coupe les voies. Manifestement peu informés eux-mêmes, mais ne fuyant pas le contact avec les passagers en perdition.
Un train part pourtant, pour Nice, bondé après avoir été bloqué plusieurs heures. Impossible de savoir dans quelles gares il va faire un arrêt.
A 7 heures et demie, pour nous faire aptienter ? on nous fait espérer un train pour 21 heures. A 22 heures, un "gilet rouge" m'annonce avec certitude qu'il n'y aura plus de train pour Lunel, mais que, comme tous les voyageurs qui vont vers Montpellier et au-delà, je peux prendre un TGV qui va vers Lyon. Dans le TGV, nous avons droit à une boite contenant une salade de thon, des biscuits, une petite bouteille d'eau. Bienvenue, car le buffet de la gare de Narbonne était dévalisé depuis longtemps.
23 heures 15 : huit heures après être monté dans le train, à Perpignan, j'arrive à Montpellier. En temps non perturbé, le trajet dure deux heures...
Bonne surprise en gare de Montpellier : à l'accueil, un taxi pour Lunel m'est offert par la SNCF. Je peux y récupérer ma voiture et rentrer chez moi, enfin.
Des regrets quand même :
- pourquoi ne pas avoir rapidement prévu des remplacements par cars ?
- pourquoi ne pas annoncer clairement où allait s'arrêter le seul train qui partait ?
- Pourquoi les tableaux électroniques d'affichage donnaient-ils de fausses indications ? Par exemple, un train annoncé, certes avec retard, pour Barcelone, jusqu'au moment où un "gilet rouge" a annoncé, sans micro, qu'il n'y aurait plus de train pour Barcelone ce soir là !
- pourquoi ne pas avoir prévu, au moment du rétablissement du trafic, un train omnibus réservant toutes les gares de la frontière espagnole à Avignon, et réciproquement dans l'autre sens ?
15:15 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage
05/11/2014
un autre système d'évaluation des élèves
Un de mes petits enfants est actuellement élève dans une High School de Caroline du Nord.
L'élève n'est pas jugé sur la moyenne de ses résultats, mais sur la réussite, ou non, finale des exercices, sans tenir compte du nombre d'échecs éventuels pour y parvenir.
En clair : s'il a zéro pour des exercices , mais qu'il réussit ces mêmes exercices le lendemain, sur son ordinateur, la moyenne n'est pas calculée entre zéro et 100 (puisque les notes sont sur 100). Il est seulement tenu compte de l'acquisition des connaissances.
Inutile de dire que mon petit-fils trouve ce système beaucoup plus stimulant, beaucoup moins pénalisant.
Il serait présomptueux de dire qu'il s'agit du système scolaire américain dans son ensemble, car chaque établissement est largement libre de ses règles.
La question mérite d'être posée : la finalité de l'enseignement n'est-elle pas l'acquisition de connaissances ? L'important est-il que les connaissances soient acquises, ou la vitesse d'acquisition ?
17:49 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : usa
03/11/2014
Demain, les élections américaines
Elections à la moitié du deuxième, et donc dernier, mandat d'Obama.
Hillary Clinton a commencé sa campagne en participant à des meetings payants, afin de recueillir des fonds pour les candidat(e)s démocrates qu'elle soutient. A charge de revanche.
Il ne s'agit pas uniquement de l'élection des parlementaires au Capitole à Washington, mais aussi des élus de l'Etat (de Caroline du Nord, pour ce que j'observe lors de mon séjour). Elus politiques, mais, plus surprenant pour nous Français, élection des juges, du shérif etc.
Très peu de grandes affiches. La campagne se fait par de petites affiches posées dans le gazon aux carrefours, par des annonces dans la presse locale, et surtout, pour les plus riches, à la télévision.
Les publicités négatives sont beaucoup plus importantes que celles qui vantes les mérites des candidats.
Les adversaires sont présentés comme "extrémistes". "Libéral extrémiste" signifie : progressiste, ou pire : de gauche ...
18:13 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
27/10/2014
Dans une ville moyenne américaine : tout pour la voiture !
Quelques jours à Raleigh, capitale de la Caroline du Nord. Rien de touristique. Rien qui incite à rester pour visiter. Un musée des sciences qui prouve que les creationistes ne font pas la loi absolue. Un musée historique qui tente de minimiser la coupure de la guerre de sécession. La Caroline du Nord vivait de ses plantations de coton et de tabac : la main d'oeuvre servile était indispensable à la fortune des maîtres. Un mini Capitole pour le Parlement de l'Etat. Pas vraiment de centre ville dans le sens où nous l'entendons en Europe. Très différent des villes européennes. Et même des grandes villes américaines . L'agglomération urbaine s'étend sur plus de 100km, traversée par des autoroutes urbaines de 6 ou 8 voies. Impossible de survivre sans GPS. Pas le moindre cycliste. Quasiment pas de piétons. Quelques bus. 10% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Mais je n'ai pas vu leurs habitations. Être "à coté" signifie être à une dizaine de km. Pas un endroit pour passer les vacances, mais qui ne semble pas désagréable à vivre car la nature est proche. interressant pour le contraste !
01:14 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage
27/07/2014
Promenade au château de Fleckenstein
Alors que les circuits touristiques mènent majoritairement au sud de l'Alsace (Koenigsbourg, Mont Sainte-Odile, Colmar, route des vins...), il ne faut pas manquer au nord, à la limite de la frontière entre la France et l'Allemagne, de l'Alsace et du Palatinat, le château-fort du Baron de Fleckenstein.
Il n'est pas superbement restauré comme le Haut-Koenigsbourg. Les travaux ont consisté essentiellement à sécuriser les ruines afin que les touristes puissent s'y promener.
Il faut donc faire fonctionner l'imagination devant, et à l'intérieur de ce château troglodyte taillé dans le grès rose des Vosges. Un énorme rocher haut de 30 mètrres, long de 90, à l'intérieur duquel, et contre lequel, ont été creusés ou construits, escaliers, salles, bâtiments, tours, citernes filtrantes, puits.
Château-fort au Moyen-Âge, palais seigneurial au XVIe, avant d'être largement démoli, par crainte qu'il ne devienne un repère de brigands, après la guerre de 30 ans et le Traité de Westphalie (1648), l'Alsace étant incorporée à la France.
Autre intérêt de la promenade : la magnifique forêt domaniale qui l'entoure, que l'on traverse pour y aller et en revenir, et que l'on voit du haut de cet escarpement.
08:33 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages