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21/11/2006

Barbade, suite

Même si l'élite noire possède le pouvoir politique et malgré le développement d'une classe moyenne, les contradictions de races et de classes persistent et la bourgeoisie agro-commerciale, qui s'est substituée à la "plantocratie" traditionnelle, continue à diriger l'économie du pays.

 

 

Le pays a de nouveau été classé en  tête des pays des Caraïbes et d'Amérique latine à l'indicateur de "développement humain" des Nations Unies (27e rang mondial).

 

 

Une politique de "contrôle des naissances" a été mise en place dès les années 60, en faisant le premier pays du "tiers monde" à financer publiquement le "planning familial", faisant œuvre de pionnier dans ce domaine.

 

La structure de la population se rapproche beaucoup plus de celle des pays développés que celle des pays en voie de développement.

 

Longtemps pays d'émigration, aujourd'hui un contrôle strict de l'immigration et de l'attribution des permis de travail répond à l'attirance qu'exerce ce pays le plus développé des Antilles.

 

 

Le secteur du sucre continue à chuter et le tourisme à progresser, effaçant les effets négatifs du 11 septembre 2001.

 

Le tourisme et l'interventionnisme de l'Etat ont encouragé la diversification de l'agriculture vers les productions vivrières.

 

Les valeurs de productions agricoles secondaires et de la pêche ("poissons volants" réputés) dépassent, depuis 1982, celle de la production sucrière.

 

La bourgeoisie des planteurs a été la première, dès les années 50, avec les encouragements étatiques, en particulier fiscaux et bancaires,  à déplacer ses investissements vers le secteur touristique.

 

Puis des capitaux canadiens ont été attirés par des facilités fiscales.

 

Depuis,  tous les modes d'hébergement, pour des clientèles aux revenus diversifiés, ont été développés, créant une classe moyenne de petits entrepreneurs, les pouvoirs publics faisant un effort considérable pour la modernisation des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, la mise en valeur des patrimoines culturel et naturel et les équipements sportifs (piscines, tennis, golfs). L'absence de reliefs importants sur un espace réduit a facilité les travaux d'infrastructures et les communications internes.

 

 

L'industrialisation a également bénéficié de facilités fiscales et d'incitations diverses (création de "zones industrielles", prêts à taux bonifiés, garantie de "capitaux-risque")

 

Malgré le poids de la dette, l'expansion se poursuit.

 

La Barbade est parvenue à diversifier son économie et à améliorer de façon sensible les revenus, ainsi que la situation sanitaire et sociale de sa population.

 

 

Depuis 1998, des mesures sévères contre le blanchiment d'argent sont prises, alors que jusque là de grandes facilités étaient données aux sociétés financières "off  shore".

 

En 1990 le ministre des affaires étrangères avait été condamné pour trafic de drogue.

13:30 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

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