11/01/2007
droit au logement
Droit au logement, à Aire ?
Il n'y a pas (pas encore ?) de tentes des "enfants de Don Quichotte" dans notre ville.
Mais il n'y a pas non plus de logements d'urgence.
Ceux qui avaient été légués à la ville pour cet usage sont, depuis longtemps, occupés de façon permanente.
Des reportages saisissants de notre hebdomadaire local ont montré la situation de quelques logements insalubres de notre ville.
Assurer un logement décent, surtout quand il y a des enfants, n'est-ce pas un devoir absolu, pour éviter les ruptures et les difficultés rencontrées plus tard ?
Les élus locaux ne devraient-ils pas se sentir responsables et agir, même si tout ne doit pas reposer sur leurs épaules ?
Les mécanismes de "niches fiscales" qui incitent certains "marchands de sommeil" à investir dans ces logements, dont ils délaissent l'entretien, sont connus.
Et les moyens d'y remédier, au moins partiellement, par une municipalité volontariste, également :
- la Loi donne à la municipalité un droit de préemption dans les zones qu'elle délimite. Elle pourrait donc délimiter une zone, où elle pourrait préempter les maisons qui s'y vendent, pour y installer, ou y construire, des équipements collectifs (il est possible de faire la liste de ceux qui manque -halte garderie par exemple- Pourquoi toujours vouloir les mettre en périphérie ?), ou pour rétrocéder ces habitations à de véritables bailleurs sociaux (éventuellement pour y faire des logements d'urgence temporaire, avec un bail clairement et strictement limité dans le temps), ou à des promoteurs proposant un accès à la propriété, pour diversifier l'habitat et assurer la diversité sociale.
Cela permettrait de "reconquérir" le centre ville et de le rénover dignement, puisque la moitié des habitations y date d'avant la dernière guerre mondiale et un quart n'y dispose pas du chauffage central.
14:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
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