Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2007

République dominicaine (suite 2)

Zola à la montagne

 

 

Là haut, dans le sous-sol de la montagne, la décomposition de la forêt jurassique, au contact du cuivre et de la roche volcanique, a donné naissance à une pierre semi-précieuse que l'on ne trouve qu'à cet endroit du monde, baptisée "Larimar" par ses découvreurs, en 1974 parce qu'elle rappelle les couleurs de la mer, du bleu au vert.

 

Par quatorze tunnels, les mineurs creusent la montagne, dans l'humidité, au risque des éboulements mortels, fréquents.

 

Les mineurs risquent leur vie. Le salaire à la mine est quatre fois supérieur au salaire minimum national.

 

Il leur faudrait des outils, en particulier des compresseurs pour évacuer l'eau et éviter les inondations des galeries souterraines.

 

Ils extraient 45 kg par jour, en moyenne, vendant la pierre brute à des intermédiaires qui écoulent les pierres vers les stations touristiques et vers l'Europe, en particulier les Canaries.

 

La maison de l'un de ces intermédiaires, espagnol, trône, tel un château,  au sommet d'une colline.

 

Le Président de la coopérative sert également d'intermédiaire. Il nous a reçu, chaîne en or autour du cou et montre en or au poignet (vrai ou fausse "Rolex" ?).

 

Les mineurs et leurs familles n'ont malheureusement ni la formation ni les outils qui leur permettraient de donner de la valeur ajoutée à leurs pierres. Ils ne savent pas les tailler et encore moins les monter pour en faire des bijoux.

 

La coopération italienne a cessé de financer la formation de formateurs et les pierres vendues aux touristes, même dans la capitale,  font l'objet d'un travail minimum, les tailleurs de pierre travaillant sans aucune protection sur des installations précaires.

 

 

11:20 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.