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17/04/2008

Echanges avec le 1er ministre irakien

Echanges avec Nouri al-Maliki Premier ministre de la République d'Irak

 

 

"Au nom de Dieu, le tout puissant et le miséricordieux",  le Premier Ministre irakien a donné à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, un bel exemple de langage officiel :

 

- la situation n'est pas bonne mais bien meilleure qu'il y a deux ans, et elle sera bien meilleure encore avec l'aide des amis du peuple irakien (qu'ils en soient remerciés) ; il faut avoir confiance, la stratégie est fructueuse,  il n'y a pas de guerre civile,  ni de guerre religieuse, seulement une guerre contre le terrorisme, et la victoire est proche ;

 

- mais si les alliés repartaient maintenant, ça serait le retour du chaos ; il faut attendre que les forces de sécurité irakiennes soient en capacité de maintenir l'Etat de Droit ;

 

- il faut poursuivre la lutte contre le terrorisme, mettre en échec al-Quaida ;

 

- la réconciliation nationale a été favorisée par des lois de justice et d'amnistie ; le gouvernement (d'union nationale) continue à travailler à l'unité nationale ; la partition du pays a été évitée ;

 

- les forces armées sont au service de l'Etat ;

 

- la pacification ne pourra pas être obtenue uniquement  par des mesures sécuritaires : il faut également des solutions politiques, des investissements en faveur du développement économique, des services publics...

 

- les activités économiques reprennent ; le pays est potentiellement riche : il faut aider à sa mise en valeur,  en reconstruisant les infrastructures et en investissant ; une loi pour favoriser les investissements est en préparation ;

 

- il n'y a pas de "minorités", il n'y a que des Irakiens égaux en droit, ayant également droit à la protection de l'Etat, sans considération d'appartenance religieuse ;

 

- la dictature est terminée, les médias, y compris étrangers sont libres : c'est la liberté et le pluralisme garantis ;

 

- la Constitution garantit l'égalité des femmes ;

 

- une commission indépendante garantit le respect des Droits de l'Homme ;

 

- en octobre auront lieu les élections provinciales : pour qu'elles soient libres, il faut mettre fin aux milices (interdites par la Constitution, donc hors la loi) ; les partis qui ont des milices ne pourront pas participer aux élections ;

 

- la répartition des compétences est claire entre l'Etat fédéral et les provinces ;

 

- les déplacés pourront voter ; ça sera plus difficiles pour les réfugiés dans les pays voisins ; le gouvernement souhaite leur retour (surtout les cadres) mais seule la stabilité le permettra vraiment ; que l'Union européenne soit remerciée pour son aide ;

 

- le gouvernement irakien veut sortir de l'isolement hérité de l'ancien régime, et souhaite multiplier les échanges et les coopérations ;

 

 

- l'Irak souhaite avoir de bonnes relations avec tous ses voisins, et espère que ce  souhait est réciproque ; l'Irak dialogue avec tous pour obtenir des accords réciproques de non ingérence et de respect.

 

08:09 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irak

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