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03/01/2010

l'interprétation des meurtres

L’interprétation des meurtres

Jed Rubenfeld

Pocket 13611

 

Quand un universitaire, ayant consacré sa thèse à Freud, décide d’écrire un roman policier, il y est question du subconscient qui guide les actions, y compris les criminelles.

Dans ce roman policier,  il est donc question de l’inconscient, de rêves, qui en sont la porte, de refoulement des désirs sexuels, de l’Oedipe, clé indispensable pour comprendre Hamlet. Mais si Freud avait compris à l’envers ? Si c’était les pères qui voulaient tuer les fils, par jalousie ? « Le secret du désir œdipien se cache dans le cœur des parents et non des enfants ». J’ai connu, au Niger, un lion qui cherchait à tuer tous ses descendants mâles…

L’action se passe au début du XXe siècle, à New-York en plein transformation, lors du seul voyage de Freud dans cette ville. Sont mélangées les personnes réels (Freud, Jung, le maire de New-York, etc.) et les personnages inventés, parfois à partir de cas connus et expliqués par Freud, en changeant à peine leur nom.

L’énigme est parfois un peu embrouillée : c’est quand elle colle à la réalité de « patients » ayant existés !

 

« Les malheureux se ressemblent tous. Une blessure d’autrefois, un désir jamais assouvi, un orgueil outragé, un amour naissant brisé par le mépris, ou pire, l’indifférence. »

« La psychanalyse exigeait qu’on eût conscience de ses véritables désirs sexuels, pas qu’on y succombât »

« Les traits que nous attribuons à Dieu reflètent les craintes et les désirs que nous éprouvions en tant que petit enfant »

« Le désir commence toujours par le désir du désir de l’autre » (Hegel)

08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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