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21/06/2010

la démocratie n'est pas à la fête

Anniversaire d'Aung San Suu Kyi

La Démocratie n'est pas à la fête

 

 

La prix Nobel de la paix a fêté ses 65 ans, en résidence surveillée.

Doit-elle s'estimer heureuse de ne pas être, de nouveau,  en prison ?

La junte militaire au pouvoir en Birmanie a annoncé des élections pour cette année. Mais pas question, pour les militaires,  de revivre l'expérience de 1990 qui avait vu le succès incontestable de la "Ligue pour la démocratie".

Toutes les dispositions ont donc été prises pour cela : publication des cinq lois électorales et de quatre décrets d'application qui violent tous les principes démocratiques et ne permettent pas la tenue d'élections libres.

Plus de 2.000 prisonniers politiques sont recensés : ils sont exclus de l'élection.

Ni droit d'association, ni de liberté d'expression.

Les droits fondamentaux sont suspendus, pour une période indéfinie.

Le "Rapporteur spécial" pour les droits de l'Homme, de l'ONU, est particulièrement sévère dans ses conclusions.

Faut-il prévoir une enquête de la Cour Pénale Internationale, afin d'étudier les accusations de "crimes contre l'humanité" ?

L'actuelle Constitution birmane, rédigée par les militaires, prévoit une immunité totale pour les dirigeants actuels.

Seul un véritable dialogue entre toutes les parties prenantes, y compris les représentants des groupes ethniques et l'opposition politique, permettrait une transition pacifique vers la démocratie, qui permettrait  de relever les défis auxquels le pays est confronté. Ce pays, qui avant la prise du pouvoir par la dictature militaire, était bien plus riche que la Thaïlande, où des milliers de Birmans vont se réfugier au fil des ans.

 

 

 

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