Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/10/2011

souvenirs de la maison close

L'Appolonide

 

Souvenirs de la maison close

 

De Bertrand Bonello

 

Avec Noémie Lvosky, Céline Sallette

Et des apparitions de Xavier Beauvois

 

 

Ce n'est pas la première fois que je vais voir un film en faisant confiance aux critiques professionnels : 5 étoiles pour le Nouvel Observateur, Télérama, Libération ("Un chef d'œuvre"), Le Monde ("Confine au sublime"). J'ai même lu que Bonello était à classer dans la même catégorie que Visconti et Renoir...

Après ce film de plus de deux heures je cherche encore le sens caché (philosophique ?) de ce film esthétisant.

 

Certes, les actrices sont excellentes. Leurs corps, nus ou artistiquement dévêtus,  agréables à regarder, mais j'ai souffert du huis-clos de cette maison vraiment close  sur l'extérieur d'où ne viennent que les clients, peu sympathiques.

 

Je n'ai éprouvé aucune empathie, ni pour ces femmes qui vivent essentiellement entre elles, ni, encore moins, pour leurs clients.

J'en suis ressorti tout autant imperméable aux mécanismes de la prostitution.

Faut-il, comme dans les pays scandinaves, pénaliser les clients ?

 

Le parallèle fait,  à la fin du film,  entre cette maison close, luxueuse, de la fin du XIXe, et la prostitution d'aujourd'hui,  sur les boulevards parisiens, me semble tout à fait déplacé.

Je ne connais pas la sociologie de la prostitution, mais les "call girls" sont probablement les "héritières" de ces maisons pour riches bourgeois, comme les "tapineuses" ont succédé aux malheureuses des "maisons d'abatage".

 

08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

Les commentaires sont fermés.