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28/07/2012

La mort de Tusitala

De Nakajima Atsushi Éditions Anacharsis Tusitala , c'est "Celui qui raconte des histoires", le grand romancier Robert Louis Stevenson, ainsi surnommé par les habitants de Samoa, où il a passé les cinq dernières années de sa courte vie. Avec l'argent gagné grâce au succès de "L'île au trésor ", il s'est fait bâtir une superbe maison en bois, au milieu d'une grande propriété boisée, dans cette lointaine île du Pacifique, dont elle constitue aujourd'hui la seule attraction touristique. En la visitant, le vendredi 20 juillet, j'étais loin de me douter que le même jour Le Monde publiait une page presque entière consacrée aux derniers romans de Stevenson, écrit à Vailima, et qui viennent d'être réédités dans la collection Bouquins. Sur la photo Stevenson semble maladif : il l'était, et crachait le sang, après avoir souffert d'une santé fragile toute sa vie. Le roman de Nakajima Atsushi raconte la vie de Robertson / Tusitala à Samoa. Sa lutte contre les puissances coloniales, dont les consuls sont les véritables régents. Ses luttes contres les injustices, qui le rendent si populaires parmi les autochtones, et si mal vu des autres Européens, "ramassis de fonctionnaires paresseux". Roman dans lequel il est fortement question des affres de la création littéraire. " Ecrire comme on voyage" Beaucoup de choses réunissent les deux écrivains : leur mort prématurée, leur goût pour " les mers du Sud... "Ma femme, dure comme l'acier et droite comme une épée" "Plutôt que des observations rigoureuses, on te demande d'écrire de belles histoires, amusantes et brillantes" "Il y avait plus puissant que les trois consuls réunis, et c'était la Compagnie de commerce et de plantation des mers du Sud, que géraient les Allemands" "Il était entré en écriture comme on entre en religion et sa dévotion ne souffrit aucun relâchement : pas un jour ou presque sans une ligne" " Le regard de l'écrivain est un regard qui choisit"

10:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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