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07/08/2012

Crédits revolving, crédits révolvers

 

 

Comme, presque, tout le monde j’ai utilisé des crédits revolving. Pour acheter mon saxo, puis mon vélo d’appartement. Peut-être parfois pour boucler mon budget.

Je sais donc d’expérience qu’ils sont difficiles à rembourser, qu’il faut se discipliner sévèrement pour s’en sortir.

Je sais qu’ils entraînent des milliers de gens dans le piège du surendettement.

Je sais aussi qu’ils sont un des moteurs de l’économie,  basée sur l’endettement.

 

Il me reste deux cartes liées à des crédits révolving : une d’une chaine d’hypermarchés : au moins à la caisse je peux choisir entre payer au comptant ou à crédit (mais comment ne pas être tenté de payer à crédit ?) ; l’autre de la FNAC, endroit d’où je devrais me faire interdire l’entrée, comme d’autres se font interdire de casino. Carte que je n’utilise plus depuis que j’ai pris conscience du taux d’intérêt prohibitif imposé.

Comment justifier un intérêt de plus de 17% quand l’inflation est à 3% ?

 

Mon ami Benoît Hamon, ministre responsable de la défense des consommateurs, veut réglementer plus strictement le crédit revolving.

Pourquoi ne pas commencer par limiter ses taux d’intérêt ?

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