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23/01/2014

La première année de la retraite

L'année du phénix

 

Danièle Laufer

 

Éditions "Les liens qui libèrent"

 

 

L'année du phénix. L'année de la "renaissance", après le départ à la retraite.

Appréhension devant la dernière étape de la vie. Heureusement,  l'allongement de l'espérance de vie laisse quelque espoir d'en profiter un peu.

 

Perte de l'identité sociale. "Retraité" n'est pas une profession". "Je travaille donc j'existe". "On existe par rapport à sa fonction". "Partir à la retraite, c'est perdre cette reconnaissance sociale". "L'image de soi se confond avec l'image sociale".

"Certains avaient trouvé un rôle à la mesure de leur idéal et, coup de bol, c'était aussi un travail."

Il faut  "trouver d'autres sources d'investissement narcissique".

 

"Personne n'est indifférent à son propre reflet dans l'œil d'autrui".

"Retraité, pour certains, c'est synonyme de vieux, et ils n'ont pas envie d'être vieux".

"Le retraite signe la vieillesse sociale". "Il faut donc "inventer une autre façon de ne plus être jeunes".

Passer de cinquante mails par jour à cinq, ou zéro.

 

"La liberté de pouvoir disposer à sa guise de son temps provoque des angoisses. Névrose de la liberté".

Réinventer une vie de couple.

Les frère Larrieu avaient fait un film sur ce thème du départ à la retraite : "Peindre ou faire l'amour". Je ne serai jamais peintre, je n'ai pas de scooter et ne connais pas de jeune actrice.

 

Ce livre est une synthèse de témoignages de retraités récents, qui parlent de leur première année de leur nouveau statut, et aussi beaucoup de leur dernière année d'activité professionnelle. Besoin de comparaisons, comme autant de points d'ancrage. "Rêves de deuil, sur ce qu'ils n'ont pas pu vivre." "Plus jamais, ce n'est pas facile à avaler". "Le travail est une drogue dure dont il n'est pas facile de se désintoxiquer". "Accepter que le temps passé ou perdu ne reviendra jamais et chercher ailleurs que dans la reconnaissance sociale le sentiment de sa propre existence."

 

"Toutes les crises sont des chances car elles portent en elles la possibilité d'une renaissance. D'où le titre : l'année du phénix"

"À l'instar du phénix, il leur faut mourir symboliquement pour renaître de leurs cendres."

"Couper avec la vie d'avant pour revivre ailleurs et autrement, quitter le décor témoin des années de labeur, rompre avec les témoins d'une vie dans laquelle ils n'ont plus leur place."

Mais, "l'hiver est rude dans les lieux de vacances !"

 

"Le privilège de la retraite, c'est qu'ils n'ont plus besoin de se forcer à fréquenter des gens avec lesquels ils n'ont pas de véritables affinités."

 

Conclusion : "On ne devient pas ce que l'on a jamais été"

 

 

08:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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