Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/01/2014

Cavanna historien

Les Mérovingiens racontés par Cavanna

 

A l’occasion du décès de Cavanna, tout le monde évoque Hara Kiri et Charlie Hebdo, qui ont marqué ma génération. Cavanna a connu le succès de librairie avec « Les Ritals ».

 

Le Cavanna historien est moins connu. Sans surprise, c’est la facette que je préfère chez cet homme hors du commun.

 

Je me permets donc d’évoquer une saga historique de Cavanna que j’ai lue avec beaucoup de plaisir et d’intérêt, il y a quelques années.

 

Avec « Le hun blond », l’histoire commence en 451 quand la horde d’Attila submerge l’Europe,  tandis qu’un petit peuple barbare, les Francs sortent de leur capitale de Tournai, avec à leur tête Childéric, revenu de son exil en Thuringe, futur père de Clovis.

 

Dans « La hache et la croix », Clovis, à quinze ans, succède à Childéric. Le peuple gallo-romain, dirigé par Syagrius, est massivement catholique, mais « l’hérésie » arienne est puissante. Clovis se lance à la conquête des Gaulles.

 

Pour finir de conquérir la Gaule, Clovis adopte le Dieu de son ambitieuse épouse Clotilde (« Le Dieu de Clotilde »), secondée par l’évêque de Reims, Rémi. Le sacre va avec le baptême.

 

« Les reines rouges » et « l’adieu aux reines » relatent le combat féroce, pour la suprématie dans l’Empire des Francs,  de Frédégonde, reine régente de Neustrie contre Brunehaut, reine régente d’Austrasie,  sous l’œil du petit fils du « Hun blond », en ce VIème siècle finissant, comme la lignée mérovingienne.

 

Tout cela avec la fougue, la verve, le panache, la gauloiserie, la truculence,  mais aussi la tendresse que nous aimons tant dans l’œuvre de Cavanna.

 

 

18:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

Les commentaires sont fermés.