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14/09/2015

Le sang des Hauteville -3

Les jardins de Palerme

L'épopée des Normands de Sicile (1130/1166)

Michel Subiela

 

J'ai lu 9121

 

Les descendants du petit seigneur normand d'Hauteville sont à présent bien installés en Sicile, Calabre et Pouilles.

Le royaume est prospère. Les tenants des différentes religions vivent en harmonie. Les musulmans n'ont pas seulement le droit de pratiquer leur religion, ils ont d'importantes responsabilités dans l'administration, tout comme les chrétiens orthodoxes, généralement grecs. Le roi peut compter sur sa garde africaine.

Malheureusement, l'intolérance religieuse progresse, aussi bien chez les chrétiens, avec Bernard de Clairvaux qui prêche les croisades contre les infidèles, "ces infidèles qui ont transcrit, pour nous les conserver, les écrits des philosophes et des poètes de l'Antiquité,  que de l'autre côté de la Méditerranée, avec la montée en puissance des Almohades qui interdisent la traduction et l'étude des philosophes grecs. "La passion l'emporte sur la raison.", de part et d'autre. "Un homme de foi a-t-il besoin de lire autre chose que la parole de Dieu, qui ne se discute pas ?"

Les Normands ont renoncé à leur rêve de s'installer sur le trône de Constantinople, mais les relations restent difficiles.

Avec les papes, les relations fluctuent au fil des titulaires du poste, et dépendent beaucoup des rapports de forces, surtout quand le pape est appuyé par l'Empereur germanique.

Le livre est consacré au règne de Roger II, puis du plus jeune de ses fils, Guillaume 1er, après le décès de ses trois aînés.

Guillaume 1er, surnommé "le mauvais", par contraste avec son fils, Guillaume II, surnommé "le bon".

De retour de croisade, passent par la Sicile, le Roi Louis VII ( "un faible et un jaloux"), et son épouse Aliénor d'Aquitaine ("bien plus intelligente").

Comme dans tout épopée, il y a de l'amour, même si "le mariage est d'abord affaire d'alliance et de devoir" (comme dans toutes les monarchies d'Europe) des trahisons et des fidélités éternelles dans la lutte pour le pouvoir.

"On ne règne que par le verbe"

"Bienheureux l'homme qui, vivant, connaît déjà le reflet du paradis."

 

 

 

09:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire

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