Surveiller, protéger, informer

Le secret de l'Etat

Archives nationales

Hôtel de Soubise, 60 rue des Francs-Bourgeois

Jusqu'au 28 février

 

Louis XV a été le premier roi de France a créer un "cabinet noir", dirigé par le Duc de Broglie, supprimé par Louis XVI. Mais il n'a pas été le premier à violer le secret des correspondances. Madame de Maintenon en était une spécialiste, avec la complicité du ministre des postes. Au nom de l'Etat ?

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les diplomates constituent la première source d'informations extérieures. Pour que nos voisins ignorent ce que nous savons, les messages sont cryptés. Et parfois décryptés. Jusqu'à l'invention de la fameuse machine "enigma" pendant la deuxième guerre mondiale.

Ce sont nos deux empereurs qui mettent en place une police politique chargée de surveiller les citoyens, afin de préserver leur régime autocratique.

Pour les renseignements extérieurs, les militaires prennent le pas sur les diplomates. Et pour écouter, la technologie est de plus en plus sophistiquée.

Des extraits des archives nationales du XVIIIe siècle à nos jours, en passant par les IIIe et IVe républiques.

 

Une conférence-débat aura lieu sur place le 9 janvier à 14 heures sur le thème "l'histoire secrète des services d'écoute français pendant la Première guerre mondiale."