20/12/2016
Restauration (1814/1848)
Monarchies postrévolutionnaires
Bertrand Goujon
éditions du Seuil
La "terreur blanche" après les 100 jours, y compris contre les Protestants, surtout dans le Gard.
L'alliance du Trône et de l'autel, la rechristianisation de la petite noblesse de province, l'ultramontanisme théocratique, le bas clergé qui prêche que la misère vient de l'irréligion , les réactions hostiles de l'Eglise contre la théorie de l'évolution défendue par Lamarck et Geoffroy Saint-Hialire...et les réactions anti-cléricales. Quand même le développement du christianisme social, après une prise de conscience tardive. Parallèlement au développement du socialisme romantique et de l'utopie des phalanstères.
Un électorat censitaire profondément conservateur et une police quadrillée par les ultras.
Le développement, difficile, de la presse malgré un contrôle étroit. La possibilité de se retrouver dans les banquets, ou aux obsèques des amis politiques.
L'exode rural qui vient grossir la misère des villes. La mécanisation qui prive de travail, prolétarise révolte, en particulier les Canuts lyonnais.
Un cloisement du marché aggravé en période de crise.
La naissance du chemin de fer, d'abord pour les marchandises lourdes, puis qui sert de "locomotive" à l'industrie.
La naissance des grands magasins à plusieurs rayons.
Le développement de la scolarisation, sans attendre la République. Mais seulement pour les garçons.
07:57 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
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