10/09/2018
Visa pour l'image, 30e
Visa pour l'image
Perpignan
Festival international du photojournaliste
jusqu'au 16 septembre
Photojournalisme : tout est dit dans l'intitulé : des photos de grande qualité visuelle pour du journalisme qui informe, réveille, interpelle.
Le reportage sur le Yémen reçoit le "Visa d'or". L'Irak et la Syrie restent dans l'actualité. Gaza également, ainsi que l'Afghanistan. L'exode forcé des Rohingyas ne peut laisser indifférent.
D'autres photos d'exode : les latino-américains qui rêvent de rejoindre les USA.
Concernant l'Afrique : deux expositions sur l'Afrique du Sud, une sur la RDC, et une sur le Kenya.
Les questions environnementales sont de plus en plus présentes. Y compris dans l'exposition "Le petit coin : défécation en plein air". Un grand reportage sur les dégâts de l'agroalimentaire industrielle. Au Bangladesh, les rivières sont transformées en poubelles.
Le "Best of" des 30 ans de Visa est des plus intéressants.
Les photojournalistes ont de plus en plus de mal à vivre de leur métier, et pourtant tout le monde aime voir des photos dans les journaux et les magazines...
11:52 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, expo
08/09/2018
Retour vers le futur
Les rencontres de la photographie
Arles 2018
jusqu'au 23 septembre
Il y a quelques années, la friche industrielle de la SNCF offrait un grand espace aux expositions des rencontres photographiques d'Arles. Cela ne pouvait durer éternellement. Aujourd'hui, seule une partie de l'ancienne forge abrite encore quelques expositions de ces "rencontres".
Des lieux plus traditionnels, abritent des expositions, comme l'ancien évêché, l'espace Van Gogh, le cloître Saint-Trophine, l'abbaye de Montmajour, et quelques églises...Des lieux qui méritent d'être visités, même sans expositions photos !
Un nouveau lieu cette année dénommé "Croisière", manifestement promis à la démolition à court terme. Il abrite une dizaine d'expositions dont "1968, quelle histoire". J'ai parlé dans ce blog de celles que j'ai vues à Paris sur ce thème, et j'ai été surpris de voir qu'il était possible de montrer encore d'autres choses.
Les USA occupent une place importante parmi les 50 expositions présentées : des inédits de Raymond Depardon, de 1968 à 1999, le dernier voyage de Bob Kennedy, son cercueil en train, de New-York à Washington, les gens massés sur le trajet, "Les Américains" des années 50, de Robert Frank
15:36 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, expo
06/09/2018
Placement d'office
12 jours
de Raymond Depardon
en VOD
En France, presque 100 000 personnes, chaque année, sont internés en hôpital psychiatrique sans leur consentement.
Depuis 2013, la loi rend obligatoire le passage devant un juge si cette hospitalisation dépasse les 12 jours. Puis, tous les six mois.
Le juge n'est pas psychiatre. Il n'est donc là que pour vérifier si la procédure a été respectée. Il s'appuie sur le rapport du psychiatre, qui n'est pas présent , de façon à ce que le malade se sente plus libre de parler. L'interné(e) est assisté(e) d'un(e) avocat(e), et a la possibilité de faire appel de la décision du juge.
Raymond Depardon a filmé 72 de ces dialogues entre juge et interné(e) d'office. Il en a retenu 10. Ce sont des portraits humains qui ne peuvent qu'attirer la compassion. Des témoignages souvent poignants tant il est évident que ces personnes sont en souffrance. Dans tous les cas qui nous sont montrés, le juge confirme la décision des médecins.
08:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
04/09/2018
Guerre, amours et trahisons
Les chemins de la fraternité
Jean-François Nahmias
éditions Albin Michel
La guerre de 1870, la défaite, la chute de l'Empire, le refus de la défaite, la République, l'élection d'une assemblée qui veut la paix, la Commune ("une ville entière de rêveurs").
Puisqu'il s'agit d'un roman, ce cadre historique est complété d'histoires d'amours et de trahisons.
"Ma vengeance, c'est la fraternité" (Victor Hugo à l'Assemblée Nationale, 1er mars 1871)
"Il ne manque pas un bouton de guêtre" (Maréchal Le Boeuf, ministre de la guerre)
"C'était un désastre sans précédent au XIXe siècle. La responsabilité en incombait au haut commandement, mais plus encore au gouvernement et, en premier lieu, à l'impératrice : de bout en bout, tant sur le plan politique que militaire, elle avait pris toutes les mauvaises décisions."
"A l'unanimité moins six voix, l'Assemblée vote la déchéance de Napoléon III et celle de sa dynastie."
"En 1848, à Vienne, a eu lieu un soulèvement libéral. Le général Windischgrätz, chargé de la réprimer, a choisi de quitter totalement la ville et de laisser se développer l'émeute, pour revenir en force. Tous les insurgés ont été exterminés."
09:02 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire
02/09/2018
Moscou , 1953
La mort de Staline
d'Armando Iannuci
avec Steve Buscemi, Jeffrey Tambor
inspiré de la BD de Fabien Nury et Thierry Robin
en VOD
La mort de Staline, victime d'un AVC. Il aurait pu, peut-être, être sauvé, mais personne n'osait entrer. Et quel médecin faire venir ? Les meilleurs sont au goulag, accusé d'un "complot des blouses blanches".
Et Béria n'est pas pressé de faire venir un médecin. Comme s'il espérait la mort du dictateur, pour prendre sa place.
Une place qui aurait du revenir à Malenkov, le n°2 du régime. Trop faible face à Béria, chef du KGB, qui commet une lourde erreur en menaçant tous les membre du Politburo car il a des dossiers sur chacun d'entre eux. Ils voudront donc s'en débarasser.
Comme chacun sait, la lutte pour le pouvoir est gagnée par Kroutschvev, responsable du parti communiste de la région de Moscou, avec l'aide de l'armée, en particulier le maréchal Joukov, héros de Stalingrad.
Le film n'a pu être tourné que très partiellement à Moscou et y a été interdit de diffusion. Poutine ne plaisante pas avec la grandeur de la Russie.
Il est vrai que le film tourne trop souvent à la farce.
J'ai préféré la BD.
09:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma