09/10/2019
Faussaire et photographe
Adolfo Kaminsky,
faussaire et photographe
Musée d'art et d'histoire du judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan (Paris, le Marais)
jusqu'au 8 décembre
Etant Juif pendant la dernière guerre mondiale, Adolfo, apprenti imprimeur, a utilisé son talent pour faire de faux papiers, parfaitement crédibles.
Après la guerre, Adolfo devient photographe. Mais il continue à faire bénéficier de son don, au profit de citoyens d'Europe de l'Est, en particulier russes, puis, pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie, où il était professeur de photographie, le réseau du philosophe Francis Jeanson de soutien au FLN.
La musée d'art et d'histoire du judaïsme, dans le superbe hôtel de Saint-Aignan, qui vaut la visite pour lui seul, offre une exposition double : d'une part le matériel du faussaire, d'autre part une exposition de photos en noir et blanc, dans la lignée de Willy Ronis. Des photos du Paris populaire de l'après-guerre, des photos d'usines, des photos d'Algérie.
17:35 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, judaïsme
06/10/2019
La pensée et l'action
Alice et le maire
de Nicolas Pariser
avec Fabrice Luchini, Anaïs Moustier
L'intrigue n'est pas essentielle, il y a peu d'actions, et pourtant je ne me suis pas ennuyé une minute. Peut-être parce que je ne suis pas indifférent au thème développé ?
D'un côté Alice, une intellectuelle qui n'a jamais approché la politique. On se demande comment elle est arrivée là. Bien entendu elle va provoquer de la jalousie chez ceux qui sont déjà en place et ne veulent pas partager leur influence sur celui qui détient le pouvoir. Elle ne se contente pas d'être cultivée et intelligente, elle est infiniment sympathique
De l'autre le maire de Lyon, à court d'idées après 30 ans de mandat, fatigué d'être entouré de spécialistes en communication et en stratégie politique.
Les scènes sont très crédibles et me rappellent des souvenirs.
Le duo fonctionne à merveille grâce à Fabrice Luchini et Anaïs Moustier, mais le film risque d'ennuyer celles et ceux qui n'aiment pas les films trop intellectuels, ou trop politiques.
16:31 Publié dans Film, junas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma