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24/11/2011

Face à la crise : l'exemple de l'Argentine

Rencontre avec une députée péroniste

 

 

Comment sortir de la crise de la dette ? En envoyant paître le FMI ! Et en cessant de le rembourser...

Les "Plans d'ajustement structurels" ont largement contribué au démantèlement de nombreux Etats africains.

Le "consensus de Washington",  consistant à privatiser et à réduire les dépenses de l'Etat, au point de faire perdre leur légitimité aux dirigeants de celui-ci, est partiellement abandonné.

Essayer de suivre les "recettes" des "experts" du FMI a conduit l'Argentine à la banqueroute, et ses dirigeants à la déroute.

L'Argentine a refusé le libéralisme économique et a, au contraire, renforcé les moyens de l'Etat.

Si les Etats acceptent de rembourser le FMI, au prix d'efforts sociaux énormes, et pénalisants pour les plus pauvres, c'est généralement pour pouvoir emprunter de nouveau. Si l'Argentine a pu se permettre de cesser de rembourser, c'est qu'elle a disposé de deux alliés, qui furent deux atouts, en acceptant de se substituer au FMI comme bailleurs de fonds :

-  Le Venezuela d'Hugo Chavez ;

- La Banque sud-américaine de développement.

Nous voyons bien que Madame Merckel refuse absolument que la Banque Centrale Européenne puisse jouer ce rôle au sein de l'Union européenne.

Emprunter et ne pas rembourser ne peut pas devenir un système.

Les emprunts doivent se faire pour préparer l'avenir.

L'Argentine péroniste ne s'est pas contentée de la méthode,  classique depuis le "New Deal",  de la relance par les investissements dans les grands travaux.

Il y a eu, avec succès,  une politique de réindustrialisassions. Malheureusement elle s'est faite au moyen d'une dévaluation importante qui a ruiné les épargnants.

L'Argentine a également fait le choix d'un autre investissement : l'investissement humain, en donnant la priorité à l'éducation, de l'école élémentaire jusqu'à l'université, en facilitant l'accès à celle-ci aux enfants de moins aisés grâce à des bourses.   

Les dirigeants sociaux-démocrates hongrois, portugais, grecs, espagnols ont perdu le pouvoir parce que leurs électeurs n'ont pas vu la différence entre leur politique et une politique de droite, face à la crise.

La dette est un problème, mais l'appauvrissement général n'est pas la solution pour pouvoir la rembourser. La voie de l'avenir c'est le nombre de brevets déposés, grâce à un haut niveau d'éducation. C'est la différence majeure entre l'Allemagne et la France, malheureusement pour nous.

La Présidente Kirchner vient d'être réélue avec 54% des suffrages...

 

17:17 Publié dans Amérique latine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

23/11/2011

90 films cultes en 90 pages !

90 films cultes

à l'usage des personnes pressées

 

Editions "ça et là"

 

 

Sur le même principe que "90 livres cultes", dont j'ai déjà parlé : résumer en quatre cases de BD, y compris le titre,  des "monuments" du 7ème art, comme "Autant en emporte le vent", "Le docteur Jivago", "Le pont de la rivière Kwaï", etc.

Des films impossibles à ignorer.

 

Autant dire que la caricature, et donc l'humour moqueur, sont la règle de base.

Mais je suis certain que les cinéphiles y trouveront du plaisir (masochiste ?).

 

L'auteur est suédois, ce qui implique que la sélection est vraiment internationale.

 

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

22/11/2011

Togo

Difficile d'avoir Internet, sans parler des coupures d'électricité .
Difficile de se faire une opinion objective de la situation politique.
Les sanctions de l'Union européennes sont levées depuis quelques années déjà.
Le fils Eyadema semble vouloir faire oublier les circonstances dramatiques dans lesquelles il a succédé à son père. En particulier en cherchant à combler le fossé nord/sud. L'opposant historique Gilchrist Olympio a intégré la majorité présidentielle . Le Premier ministre a fait bonne impression aux parlementaires.
En très petit comité j'ai rencontré le President du principal parti d'opposition . Pour lui, le fils est pire que le père . L'apartheid nord/sud subsiste .
Malheureusement, il ne nous a rien dit sur sa vision de l'avenir, de ses projets pour son pays.
Il semble enfermé dans ses ressentiments, compréhensibles.
Il fait partie de ses candidats qui se proclament vainqueur, au risque de la guerre civile, mais sans convaincre.

21/11/2011

Quel contrôle démocratique face à un "gouvernement" économique européen ?

LE PARLEMENT EUROPÉEN DOIT AVOIR SON MOT À DIRE DANS LA GOUVERNANCE DE LA ZONE EURO

 

La crise a et va entraîner d'importants changements dans la gouvernance de la zone euro et dans l'Union européenne. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont autoproclamés  "gouvernement de la zone euro". Le commissaire responsable des Affaires économiques et monétaires va se transformer en gendarme de la rigueur budgétaire sans délibération démocratique du Parlement européen.

 

Les pouvoirs du Parlement européen - seule institution européenne directement élue par les citoyens - doivent être adaptés à cette nouvelle donne.

 

Concrètement,  le Parlement doit pouvoir décider conjointement avec le Conseil des ministres, des grandes orientations de la politique économique de l'UE adoptées chaque année par les Vingt-Sept.

 

Avec le creusement des déficits et des dettes, les budgets des Etats membres de l'UE doivent être coordonnés et sont désormais soumis à un examen de passage au niveau européen selon une nouvelle procédure prénommée "semestre européen".

 

La procédure qui s'écoule en réalité sur un an est censée permettre aux Etats de présenter des budgets crédibles qui tiennent la route en évitant les dérapages, tout cela sous le contrôle de la Commission européenne.

 

Le Parlement européen, qui représente directement les électeurs,  doit avoir son mot à dire sur les choix de politique économique qui en découlent. C'est un enjeu de légitimité démocratique. Cette Assemblée ne peut pas se contenter d'être une simple chambre d'enregistrement,  comme c'est le cas aujourd'hui sur cette question.

 

Il est également indispensable de renforcer le dialogue avec les parlements nationaux et les partenaires sociaux notamment avant les réunions des Sommets européens de printemps traditionnellement consacrés aux orientations économiques européennes.

 

Si nous voulons une politique économique cohérente au niveau européen qui tienne compte des objectifs de la stratégie pour la croissance et l'emploi UE 2020, les parlementaires européens doivent parler plus régulièrement avec leurs homologues des parlements nationaux qui votent les budgets des Etats.

 

Plus généralement, aucune nouvelle révision des Traités européens comme l'envisagent les dirigeants européens ne doit pouvoir se faire sans la contribution et l'accord du  Parlement européen.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

20/11/2011

Little Bighorn

La saga des quatre rivières

1)   Little Bighorn

Jean-Georges Aguer

Pocket n°13657

 

Un héros irlandais, ayant quitté son île pour le continent américain, pour se battre contre les Anglais,  au Canada. Il s’enrôle dans l’armée américaine, composée en grande partie d’immigrants de fraiche date, comme lui.

Une saga de quatre rivières. La première est Little Bighorn, restée célèbre comme lieu d’une défaite mémorable du général Custer (« fils de l’étoile du matin », qui rêvait de devenir Président des Etats-Unis) face aux Indiens sioux et cheyennes, en juin 1876.

« En attirant ici des pionniers, l’armée ne cherchait-elle pas à déclencher de nouveau le processus bien connu ? Des Blancs s’installent au mépris de tous les Traités sur une terre indienne. Là, devant la réaction légitime des natifs, ils réclament la protection des troupes, qui arrivent et engagent le combat pour les protéger, à l’issue duquel les Peaux- Rouges vaincus doivent abandonner la région »

Ce premier volet raconte les dix ans du héros dans l’armée américaine, à peine remise de la guerre civile entre nordistes et sudistes. La lutte contre les indiens, mais aussi contre le KKK. « C’est notre destinée manifeste de sans cesse repousser la frontière en soumettant les peuplades ignorantes ». « On est tous les nègres de quelqu’un, les indiens de quelqu’un, tous les sudistes de quelqu’un ». »Dans ce monde, maintenant je le sais, il n’y a pas de blanc ni de noir, il n’y a que des nuances de gris. »

« Comment être heureux sur cette terre au milieu de la bêtise des hommes ? » A la fin, le héros part pour l’Afrique du Sud. La deuxième rivière de la saga a pour nom « Buffalo ».

Je dois cette lecture au conseil de mon ami Fréderic Dubuisson. Une certitude de qualité.

08:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature