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14/12/2011

représidentialisation

J'aurais voulu faire président

 

Thomas Legrand (scénario) et Philippe Bercovici (dessins)

 

Editions 12bis

 

 

Thomas Legrand est journaliste, éditorialiste, à France Inter. Manifestement,  la BD est pour lui une bonne occasion de se défouler. "Tout n'est pas vrai, tout n'est pas faux non plus dans cet album". Comme chez les chansonniers, ou les caricaturistes.

 

Le fil conducteur, source de bien des gags,  est "la représidentialisation".

Nous voyons donc en action, non seulement celui qui lutte contre sa nature pour avoir l'air d'un président, mais aussi son épouse, ses conseillers, en particulier les conseillers en communication, et les politiques les plus proches. Tout ne semble être fait au prisme de la nécessité d'améliorer une image dégradée.

 

Quelques pages sont manifestement inspirées par l'actualité du moment où elles ont été dessinées : par exemple "l'humour corrézien" de Chirac annonçant qu'il va voter Hollande,  les rebondissements de "l'affaire" DSK, le remaniement ministériel.

 

Les cinq pages consacrées au bilan présidentiel sont particulièrement mordantes.

L'album se termine par "l'affaire Karachi", et une interrogation : qui, à droite, va, le premier, demander que le président sortant ne se représente pas ?

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, politiqque

29/03/2011

Martine Aubry, une ambition secrète ?

Martine Aubry, les secrets d'une ambition

 

Rosalie Lucas et Marion Mourgue

 

Editions de l'Archipel

 

 

Future Présidente de la République ? Au moins future candidate d'un parti parmi les plus importants ? Parti dont elle est devenue, après bien des difficultés, et quelques tricheries,  la "patronne",  presque incontestée.

 

Deux femmes journalistes pour décrire le parcours de cette femme d'exception, l'une au "Parisien, Aujourd'hui en France", l'autre aux "Inrockuptibles". Peut-être avec des sensibilités de femmes, mais elles parlent d'abord politique et ambition.

 

Le portrait est plutôt flatteur : Martine est travailleuse, volontaire, intelligente. Elle a des convictions et plus encore des idéaux, bien qu'énarque. "Energique comme un tank" (Pierre Arditi). Capable de faire de Lille "sa" ville. L'anti "bling-bling" aux antipodes de Sarko et DSK.

 

Mais le portrait  ne cache pas les faiblesses : le mauvais caractère, légendaire, les colères, la difficulté à sourire,  l'incapacité à accepter les critiques,  souffrant d'angoisses, de migraines, capable d'atermoiements. "Elle refuse la contradiction" (Un député UMP du Nord).

 

Martine qui ne garde pas son nom de jeune fille car elle n'est que trop "la fille de Jacques Delors". Et garde celui d'Aubry même après son divorce ("C'est mon nom d'actrice" !)

Martine attaqué sur Internet parce que son nouveau mari, avocat de gauche, militant de "Juristes sans frontières" a défendu un rescapé d'une bande criminelle trop proche de la nébuleuse terroriste islamiste. "Ces attaques démontrent une méconnaissance totale du métier d'avocat. Défendre un accusé n'est pas épouser sa cause" déclare celui que l'extrême droite qualifie sans relâche d'"ami des islamistes".

 

 

"L'Europe c'est la concurrence qui simule, la coopération qui renforce, la solidarité qui unit" (Martine Aubry, fille de Jacques Delors)

 

"Comme c'est une anxieuse, elle est perfectionniste et se met la pression" (Adeline Hazan, maire de Reims, ancienne députée au Parlement européen)

 

"La justice voudrait que ce soit Martine la candidate. Mais la justice et la politique sont deux choses différentes" (Laurent Fabius)

 

08:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politiqque