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22/09/2015

Réfugiés syriens : aider le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés

Il ne faut pas rêver à une solution rapide en Syrie. Il faut avoir un culot sans complexe pour affirmer être capable de régler le problème en quelques mois.

Aujourd'hui, les représentants des gouvernements des 28 Etats membres de l'Union européenne discutent sans fin de la répartition d'un peu plus de 100.000 réfugiés syriens...alors que plus de 400.000 sont déjà entrés ces derniers mois. Et que plus de 4 millions s'entassent dans les camps de réfugiés des pays voisins de la Syrie, en particulier la Jordanie et le Liban.

Une des raisons qui poussent les réfugiés à quitter ces camps, c'est que l'Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés, et le Programme Alimentaire Mondial de l'ONU, n'ont pas les moyens de faire en sorte qu'ils restent.

Mon ami Antonio Gutteres, que j'ai bien connu alors qu'il était Premier Ministre du Portugal, puis Président de l'Internationale Socialiste, est transformé en mendiant qui rappelle à nos Etats membres leurs promesses de dons qui ne sont toujours pas tenues.

Ceux qui ne veulent pas payer pour les camps de réfugiés sont les mêmes qui ne veulent pas de réfugiés chez eux. Comment leur faire comprendre que les barbelés et le droit donné aux armées de tirer sur les migrants n'arrêteront pas le désespoir ?

 

 

16/09/2015

Rideau de fer

Nos médias semblent avoir oublié comment est tombé le "rideau de fer" entre l'est et l'ouest de l'Europe.

Tout le monde se souvient de l'ouverture du mur de Berlin. Mais si ce mur était devenu dérisoire à Berlin, c'est qu'il avait été ouvert préalablement ...en Hongrie !

Gulya Horn, alors ministre des affaires étrangères, avait, devant les médias du monde entier, ouvert les barbelés qui séparait la Hongrie de l'Autriche.

J'ai rencontré plusieurs fois l'auteur de cet acte historique. C'était un homme pondéré, et qui parlait peu, mais qui écoutait beaucoup.

Je l'ai rencontré au siège du gouvernement, alors qu'il était Premier ministre, et que Le Pen manifestait sur la place avec ses amis de l'extrême droite hongroise.

Tous pareils les politiques ? La politique menée aujourd'hui par le gouvernement hongrois, très à droite, n'a rien à voir avec la politique menée par le social-démocrate Gulya Horn.

L'un ouvrait des barbelés, l'autre les installe...

 

18:43 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réfugiés, hongrie