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27/01/2009

la flexibilité au travail en Europe

Petits crimes sans importance

 

La flexibilité au travail en Europe

 

Véronique De Keyser

 

Editions Luc Pire

 

 

Véronique De Keyser est psychologue, spécialiste de psychologie du travail, de la relation homme / machine, et de "l'erreur humaine" dans ce cadre.

 

Professeur à l'université de Liège, elle est, depuis 2001,  députée au Parlement européen. Auteur de nombreux ouvrages scientifiques, elle dénonce dans ce petit livre les pressions causées par la "flexibilité", qui peuvent conduire jusqu'au suicide, ces "petits crimes sans importance", qui ne seront jamais punis.

 

Elle dénonce le "darwinisme social" qui voudrait que seuls les plus performants, ceux qui manquent de racines mais ne manquent pas d'air,  survivent, rejetant les "inadaptés", y compris les "trop vieux déjà, trop coûteux, pas assez ou trop qualifiés",  vers la marginalisation et la pauvreté.

"Ce que veut le "darwinisme social" ce ne sont pas des hommes qui savent se battre pour les autres. Ce sont des hommes qui savent se battre les uns contre les autres."

En oubliant que Darwin affirmait que "la société cherche à contrer les effets de la nature en protégeant les plus faibles".

"On ne naît pas "apte ou inapte", on le devient".

"Il n'y a pas de réussite individuelle. Il y a toujours des aides, des réseaux, des amis".

"Ce n'est pas le goût du travail qui se perd, mais l'espoir de trouver un travail de qualité". "La question de l'épanouissement individuel semble dépassée".

"Le travail est-il devenu un sport de compétition ?"

 

"Selon la Fondation européenne de Dublin sur l'évolution des conditions de travail, tous les indicateurs de conditions de travail se sont dégradés".

"La perte d'un travail est toujours un deuil. La souffrance est d'autant plus vive qu'il y a eu identification. Car ce qui est nié alors, ce sont les valeurs ancestrales du travail, comme l'effort, la qualité du travail, le mérite. Prendre des risques, être courageux et loyal ne suffisent plus, alors même que l'idéologie managériale glorifie ces vertus".

 

"Comment pourrait-on faire de l'Europe la société la plus compétitive du monde sans s'appuyer sur ceux qui la composent ?"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, travail