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26/10/2005

Emplois : le compte n'y est pas

EMPLOIS : LE COMPTE N'Y EST PAS !
L'emploi, est, à juste titre,  la première préoccupation des habitant(e)s de notre canton, pour eux mêmes, pour leurs enfants et/ou leurs petits enfants.
Dans l'Audomarois,  le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 6% par rapport à l'année dernière, la progression la plus importante du département. L'augmentation est de 36,4% pour les jeunes.
L'Audomarois compte 2.000 jeunes de moins de 25 ans demandeurs d'emplois.
35% des demandeurs d'emplois ont moins de 25 ans.

 

Arc international va supprimer 2659 emplois d'ici 2008. Les syndicats avancent le chiffre de 4.000 postes supprimés. La sidérurgie supprime également de nombreux emplois.
Logidis ne prend plus à Aire que la moitié des m2 prévus et se concentre sur les produits qui doivent être gardés en réfrigération.

 

Cette situation de l'emploi va de pair avec une diminution du pouvoir d'achat, même pour celles et ceux qui ont du travail.
Ce sont 800 emplois qu'il faudrait créer chaque année, dont 600 devraient venir de l'extérieur. Nous en sommes loin !

 

Nous sommes loin du temps où le gouvernement dirigé par Lionel Jospin créait deux millions d'emplois dans notre pays.
Nous sommes loin de l'exemple social-démocrate suédois qui parvient à la fois à créer des emplois et de la richesse économique tout en assurant un haut niveau de protection sociale.

 

Face à la situation,  les décisions gouvernementales ne sont pas à la hauteur
La  "rallonge" étatique se monte à trois millions d'euros, soit l'équivalent d'un rond-point routier.
La plate forme multimodale de l'AA, les zones d'Aire, Leulinghem, Ecques et Fauquembergues devront se partager une "enveloppe" de 2,5 millions d'euros. C'est le Préfet qui fera la répartition entre les zones.

 

Cette somme ne saurait suffire pour répondre aux besoins locaux et à l'inquiétante évolution du taux de chômage.
Le gouvernement a failli à ses engagements. Il a fait le minimum du minimum.
Comment ne pas se sentir les "parents pauvres" de la solidarité nationale ?
Comment ne pas demander à bénéficier du même traitement que les autres territoires rencontrant les mêmes problèmes.

 

Le Conseil général, à majorité socialiste,  doit verser 9 millions d'euros et la Région, à majorité de gauche,  10.
Les 5 intercommunalités devront trouver 26 millions d'euros.
Comment la Communauté de Communes du pays d'Aire pourra trouver de l'argent alors qu'elle s'est endettée pour 40 ans pour la zone de Saint Martin ?

 

Les élu(e)s, y compris les élu(e)s locaux, doivent  inscrire l'emploi comme priorité en tête de leur agenda.
C'est que font les élus socialistes.
Nous savons bien qu'il n'y a pas de recette miracle, mais nous pouvons, nous devons agir, y compris au niveau local.

 

C'est pourquoi, nous proposons :

 

- donner la priorité à l'éducation, à l'instruction, au scolaire et au parascolaire, pour que nos enfants et petits enfants soient le mieux armé(e)s possibles dans l'avenir, dans un monde très compétitif. Nous devons avoir des écoles, des collèges, des lycées "de l'excellence" pour leur donner les meilleures chances ;

 

- de redynamiser l'économie en soutenant la demande de notre député,  Michel Lefait,  de créer une "zone franche", avec exonération de taxes, pour favoriser l'implantation d'entreprises, dans l'Audomarois, incluant notre canton ;

 

- d'attirer des entreprises nouvelles en donnant un meilleur accès à notre territoire : en particulier une meilleure liaison vers le Nord, vers la Belgique et vers Lille.
Pour cela il faut réaliser le 2 fois 2 voies de la RN 42 jusqu'à Hazebrouck et aménager la RN 43.
Il faut également  nous battre pour que le tracé ouest de l'A 24, (Amiens / Belgique passant à proximité de notre ville),  soit choisi en décembre de l'année prochaine ;

 

- d'élaborer, dans le cadre du schéma régional,  une stratégie de développement économique,  en donnant  à "Saint Omer Développement" les moyens de prospecter et de "vendre" nos zones d'activités

 

- de travailler avec tous ceux qui,  comme nous, se trouvent coincer entre le littoral et l'ancien bassin minier.

18:34 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

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