26/10/2005
Contrats d'avenir
8.000 contrats d'avenir par an, c'est ce qu'a décidé la majorité socialiste du Conseil général, pour répondre aux attentes des bénéficiaires du revenu Minimum d'insertion.
Les contrats d'avenir sont appelés à remplacer les CES et les CEC supprimés par le gouvernement.
L'objectif des "contrats d'avenir" est de couvrir des besoins collectifs non satisfaits.
Peuvent souscrire un "contrat d'avenir" les bénéficiaires du RMI, de l'"allocation de solidarité spécifique" ou de l'"allocation de parent isolé".
D'une durée de deux ans les contrats seront renouvelable un an.
La durée hebdomadaire est fixée à 26 heures, la rémunération se faisant sur la base du SMIC.
Les "contrats d'avenir" prévoient également un volet formation.
La majorité socialiste du Conseil général a choisi d'utiliser en priorité ces nouveaux contrats pour permettre la poursuite des contrats engagés en CES, même si, malheureusement, la Loi rend certains CES inéligibles, mais également pour en favoriser l'accès aux plus de 50 ans, aux familles monoparentales et aux établissements médico-sociaux, notamment les établissements accueillant des personnes âgées dépendantes.
Une réunion d'informations a déjà été organisée à Heuringhem.
18:44 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Soins et services à domicile
Notre député, Michel Lefait, a alerté le ministre contre la baisse des quotas d'heures allouées par la caisse régionale d'assurance maladie pour la prise en charge des personnes dépendantes.
Les personnes ayant des difficultés pour accomplir des gestes simples peuvent bénéficier d'heures aidées par leurs caisses de retraite.
Le problème vient de l'énorme décalage (10.000 heures) entre les heures prescrites par les caisses de retraite et le quota alloué par la caisse régionale aux associations de soins et de services à domicile.
Depuis le début de l'année, la caisse nationale a alloué à la caisse régionale un quota d'heures d'aide ménagères en baisse de près de 10%.
Comme l'écrit Michel Lefait : "la baisse du quota d'heures décidée par la caisse régionale d'assurance maladie plonge de nombreuses structures dans des situations difficilement surmontables pour l'exercice de leurs missions d'aide, de services et de soins aux personnes âgées.
Faute de moyens, de nombreux dossiers sont placés en liste d'attente et les aide-ménagères en congé ne sont plus remplacées.
Le ministre a promis à notre député de débloquer la situation.
18:42 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Papy lofts
"Papy lofts" : l'expérience des béguinages
Le Conseil général de notre département a lancé un programme expérimental de 7 "béguinages", bénéficiant d'un soutien financier.
Il s'agit d'îlots d'habitations sécurisées, protégées, adaptées à la population âgée, avec un service de personnel de proximité pour répondre aux besoins. Des activités sont proposées.
Pourquoi pas dans notre canton ?
18:40 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Les vide greniers menacés
Les mauvais coups gouvernementaux se font souvent l'été, comme cette Loi, sortie pendant la torpeur estivale, qui limite sévèrement la participation des non professionnels aux "vide-greniers" qui accompagnent nos Ducasses :
- interdiction de participer à plus de deux vide-greniers par an ;
- obligation d'habiter sur le territoire de la commune.
18:38 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Emplois : le compte n'y est pas
L'emploi, est, à juste titre, la première préoccupation des habitant(e)s de notre canton, pour eux mêmes, pour leurs enfants et/ou leurs petits enfants.
Dans l'Audomarois, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 6% par rapport à l'année dernière, la progression la plus importante du département. L'augmentation est de 36,4% pour les jeunes.
L'Audomarois compte 2.000 jeunes de moins de 25 ans demandeurs d'emplois.
35% des demandeurs d'emplois ont moins de 25 ans.
Arc international va supprimer 2659 emplois d'ici 2008. Les syndicats avancent le chiffre de 4.000 postes supprimés. La sidérurgie supprime également de nombreux emplois.
Logidis ne prend plus à Aire que la moitié des m2 prévus et se concentre sur les produits qui doivent être gardés en réfrigération.
Cette situation de l'emploi va de pair avec une diminution du pouvoir d'achat, même pour celles et ceux qui ont du travail.
Ce sont 800 emplois qu'il faudrait créer chaque année, dont 600 devraient venir de l'extérieur. Nous en sommes loin !
Nous sommes loin du temps où le gouvernement dirigé par Lionel Jospin créait deux millions d'emplois dans notre pays.
Nous sommes loin de l'exemple social-démocrate suédois qui parvient à la fois à créer des emplois et de la richesse économique tout en assurant un haut niveau de protection sociale.
Face à la situation, les décisions gouvernementales ne sont pas à la hauteur
La "rallonge" étatique se monte à trois millions d'euros, soit l'équivalent d'un rond-point routier.
La plate forme multimodale de l'AA, les zones d'Aire, Leulinghem, Ecques et Fauquembergues devront se partager une "enveloppe" de 2,5 millions d'euros. C'est le Préfet qui fera la répartition entre les zones.
Cette somme ne saurait suffire pour répondre aux besoins locaux et à l'inquiétante évolution du taux de chômage.
Le gouvernement a failli à ses engagements. Il a fait le minimum du minimum.
Comment ne pas se sentir les "parents pauvres" de la solidarité nationale ?
Comment ne pas demander à bénéficier du même traitement que les autres territoires rencontrant les mêmes problèmes.
Le Conseil général, à majorité socialiste, doit verser 9 millions d'euros et la Région, à majorité de gauche, 10.
Les 5 intercommunalités devront trouver 26 millions d'euros.
Comment la Communauté de Communes du pays d'Aire pourra trouver de l'argent alors qu'elle s'est endettée pour 40 ans pour la zone de Saint Martin ?
Les élu(e)s, y compris les élu(e)s locaux, doivent inscrire l'emploi comme priorité en tête de leur agenda.
C'est que font les élus socialistes.
Nous savons bien qu'il n'y a pas de recette miracle, mais nous pouvons, nous devons agir, y compris au niveau local.
C'est pourquoi, nous proposons :
- donner la priorité à l'éducation, à l'instruction, au scolaire et au parascolaire, pour que nos enfants et petits enfants soient le mieux armé(e)s possibles dans l'avenir, dans un monde très compétitif. Nous devons avoir des écoles, des collèges, des lycées "de l'excellence" pour leur donner les meilleures chances ;
- de redynamiser l'économie en soutenant la demande de notre député, Michel Lefait, de créer une "zone franche", avec exonération de taxes, pour favoriser l'implantation d'entreprises, dans l'Audomarois, incluant notre canton ;
- d'attirer des entreprises nouvelles en donnant un meilleur accès à notre territoire : en particulier une meilleure liaison vers le Nord, vers la Belgique et vers Lille.
Pour cela il faut réaliser le 2 fois 2 voies de la RN 42 jusqu'à Hazebrouck et aménager la RN 43.
Il faut également nous battre pour que le tracé ouest de l'A 24, (Amiens / Belgique passant à proximité de notre ville), soit choisi en décembre de l'année prochaine ;
- d'élaborer, dans le cadre du schéma régional, une stratégie de développement économique, en donnant à "Saint Omer Développement" les moyens de prospecter et de "vendre" nos zones d'activités
- de travailler avec tous ceux qui, comme nous, se trouvent coincer entre le littoral et l'ancien bassin minier.
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