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01/03/2006

Principe de précaution

 

Principe de précaution
En décidant de fermer la salle des fêtes pour des raisons de sécurité, le Maire a pris la décision qui s'imposait : appliquer le principe de précaution. Nous lui donnons 1.000 fois raison.
En faisant voter par le Conseil municipal, sans l'informer des graves problèmes rencontrés à la salle des fêtes,  des dépenses pour 1 million 700.000 euros pour deux rues, le Maire n'a malheureusement pas appliqué ce principe de précaution au domaine financier.

 

Imaginez que,  depuis longtemps,  vous rêviez de refaire votre cuisine. En plus c'était promis et convenu depuis plusieurs années. Vous avez prospecté, vous avez fait faire des devis et des plans de financement, vous avez choisi, vous êtes sur le point de signer, et là, patatras, le chauffagiste vous annonce que la chaudière risque de vous lâcher. Vous demandez l'avis d'un autre expert, pour être sûr. Mais il ne vous donnera sa réponse que dans une semaine.
Et là vous avez le choix entre deux options :
- soit vous remettez d'une semaine la signature de votre contrat pour la nouvelle cuisine, de façon à avoir tous les éléments en main pour vous décider, pour savoir combien la réparation, ou le remplacement,  va vous coûter, si vous pourrez faire face aux différents crédits etc.
- soit vous prenez le risque et vous signez le contrat pour la cuisine,  et l'emprunt qui va avec, en vous disant que "on verra bien" et en croisant les doigts (si vous êtes superstitieux, ou superstitieuse).

 

C'est cette deuxième option qu'a choisie le Maire, avec notre argent, et sans rien nous dire.

 

Aujourd'hui, nous ne savons pas exactement combien coûtera la réparation de la salle des fêtes, les experts délibèrent et se contredisent : 500.000 euros, 1 million,  plus de 2 millions ? Nous ne savons pas ! Mais imaginez qu'il ait fallu la raser et en construire une nouvelle (coût minimum estimé à 5 millions d'euros), quelle aurait été notre réaction de contribuables face à ce manquement au principe de précaution budgétaire ?

 

11:09 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

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