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AIRE-SUR-LA-LYS La salle des fêtes fera débat mardi soir au conseil municipal

Poursuivre la réparation ou construire une nouvelle salle. C’est, en résumé et très simplement, le choix que va devoir faire le conseil municipal, mardi soir. Depuis fin janvier, suite à la découverte de son inquiétante vétusté, la salle des fêtes est fermée au public. Des experts se sont penchés sur son cas. Une réparation d’urgence a été envisagée. Mais, il s’avère aujourd’hui que ça ne suffira pas.

PAR ROMAIN DOUCHIN
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Au départ, il s’agissait de refaire deux pilastres et le hall d’entrée pour pouvoir rouvrir la salle en septembre. Il s’avère aujourd’hui que ce projet qui arrangeait bien les affaires de la municipalité est tombé à l’eau. « Mi mai, un cabinet spécialisé nous a remis son diagnostic sur l’état de la charpente est ce n’est pas très bon », déclarait, vendredi, Thierry Creton, directeur des services techniques de la ville.
Des infiltrations d’eau ont fragilisé la toiture.
Le projet initial de réparations d’urgence et de rouverture rapide arrangeait bien la municipalité notamment pour deux raisons.
Un, il permettait la tenue en septembre de la foire commerciale, événement important de la vie airoise et le maire évitait ainsi de se mettre à dos les commerçants. Deux, la municipalité limitait la dépense autour de 300 000 E, pas un mal quand on sait que financièrement, la ville joue serré.

« On verra ça mardi, au conseil »
« Je n’ai jamais caché mon scepticisme quant à ces 300 000 E de réparations d’urgence, indiquait vendredi Jean-François Vallin, de l’opposition socialiste. En agissant ainsi, le maire renvoyait simplement le problème après les élections municipales. On sait aujourd’hui qu’une salle neuve coûterait bien plus que les deux millions d’euros qu’on nous avance. Comme un point d’augmentation fiscale, c’est en gros 500 000 E, si elle coûte 2 M E, cela fait au minimum 4 % d’augmentation d’impôt, à moins qu’on contracte un emprunt sur vingt ans. » Joint vendredi en fin de journée, André Démaret, maire, n’a pas souhaité évoquer le dossier, se bornant à déclarer : « On verra cela mardi lors de la réunion de conseil. » En réaction aux propos de Jean-François Vallin, le maire, sur un ton agacé, a fait remarquer : « Il n’est jamais à Aire et pourtant il sait tout, il comprend tout… »
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La ville doit-elle construire