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04/02/2007

8 premiers ministres

Bail précaire à Matignon

 

au cœur du pouvoir, 8 Premiers ministres racontent

 

 

Jean-Louis Andréani

 

Editions Jacob Duvernet

 

 

Jean-Louis Andréani, éditorialiste du Monde, a eu l'idée de demander le témoignage de huit anciens Premiers ministres français (désolé, il n'y a ni Jospin, ni Raffarin...ni Chirac, deux fois Premier ministre), de gauche et de droite, ayant eu des relations plus ou moins faciles avec le Président qui les avait nommé (parfois dans le cadre de la cohabitation, comme Edouard Balladur).

 

Au delà des anecdotes, il ressort que la vie à Matignon, et l'exercice du pouvoir qui s'y pratique (la "galère de la République"), sont des plus difficiles.

 

De ces "impressions" ressort un tableau de la machine institutionnelle qui amène à se poser des questions sur notre régime semi-présidentiel (faut il garder le poste de Premier ministre ? alors que les candidat(e)s à la Présidence de la République présentent des programmes de gouvernement !), mais aussi sur le rôle de la "technostructure" des énarques qui dirigent les administrations...et les cabinets ministériels, y compris celui du Premier ministre, même quand il n'est pas issu de ce corps prestigieux.

 

  Mieux qu'un témoignage : huit témoins qui semblent assez en retrait de la vie politique (même si Fabius et Juppé n'ont pas dit leur dernier mot !)  pour être sincères...

 

 

14:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

N'oublions pas non plus la malédiction qui frappe les premiers ministres candidats à la présidence de la république . Aucun n'a réussi à l'emporter . Est-ce pour cela que Sarko s'est contenté du ministère de l'Intérieur ?

Écrit par : frédéric | 04/02/2007

Pompidou et Chirac sont les seuls à avoir été Premier ministre puis Président de la République, mais, effectivement, ils n'étaient plus Premier ministre quand ils se sont fait élire Président ; c'est pour cela que Chirac a laissé nommer Balladur ; et c'est probablement à cause du mauvais souvenir Balladur qu'il n'a pas nommé Sarko à Matignon ; dommage car Sarko serait dans quel état aujourd'hui ?

Écrit par : jfv | 05/02/2007

L'usure du pouvoir fait toujours des ravages . D'où le paradoxe d'un ministre en poste qui parle de "rupture " avec lapolitique menée actuellement ... mais semble-t-il il a abandonné cette notion de rupture ...

Écrit par : frédéric | 05/02/2007

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