25/09/2009
le temps qui reste
Le temps qu'il reste
De et avec Elia Suleiman
Elia Suleiman rend hommage à ses parents, chrétiens palestiniens de Nazareth.
En quelques tableaux, à travers son histoire familiale, plutôt aisée, est évoquée l'histoire de la Palestine depuis soixante ans, de la victoire militaire israélienne de 1948 à l'intifada, avec toutes les absurdités de la vie sous occupation.
Il y a quelques gags visuels qui font penser à Jacques Tati, d'autant plus que les dialogues sont rares, tandis que Suleiman, qui joue son rôle adulte, se fait la figure de clown triste de Buster Keaton.
La critique a encensé ce film que les spectateurs risquent de trouver trop intellectuel et nombriliste. Il rend bien le sentiment de frustration et de résignation des Palestiniens et, en décalage, l'envie de vivre de la jeunesse, mais ce manque de vivacité, s'il nous aide à comprendre la pesanteur de la situation, donne au film des longueurs parfois pénibles.
08:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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