07/02/2010
blessure d'amour propre
Blessure d'amour propre
Martin Veyron
Editions Dargaud
Au début des années 80 paraissait, aux éditions "l'écho des savanes", "L'amour propre ne le reste jamais très longtemps", de Martin Veyron.
A la fin de "L'amour propre", le "héros" (Martin Veyron affirmait que ce n'était pas autobiographique, ce qui était facile à croire), le personnage principal, donc, se retrouvait papa d'une petite fille.
Le temps a passé bien vite. Presque trente ans plus tard le papa devient grand-père. Toujours dessinateur, il a des problèmes avec sa prostate, et avec son inspiration, et est toujours fauché. Autobiographique ?
Il se retourne alors vers ce qui a fait son inoubliable succès : le "point G" et les "femmes fontaines".
Cela m'a donné envie de relire "L'amour propre", et je ne l'ai pas regretté.
Album beaucoup plus "hard" : la période était-elle plus permissive, ou Martin Veyron est-il moins excité ?
Reste, au moins pour ma génération, et celle de Martin Veyron, la douceur de la nostalgie du temps qui passe, et nos fantasmes pas tout à fait estompés...
08:28 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, bd
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