05/03/2010
An Education
Une éducation
De Lone Scherfig
Avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaard
Quelle éducation peut recevoir une jeune anglaise au début des années soixante ?
Se préparer au mariage, bien entendu.
Quelle éducation pour faire un beau mariage, qui soit un ascenseur social, quand on est une élève brillante ? Préparer son entrée à Oxford, pour y étudier la littérature, of course.
Mais pourquoi travailler d'arrache pied ses versions latines quand un prince charmant, plus âgé, mais tellement drôle, vous offre une bague de fiançailles, après vous avoir emmené écouter du Ravel, ou du jazz, avec quelques escapades inoubliables à la campagne ou à Paris ? En 1962 une jeune anglaise qui parle français par snobisme, lit Albert Camus, écoute Juliette Gréco en rêvant de Saint-Germain des près, n'est-elle pas prête pour la débauche ?
La vieille Angleterre était en train de craquer, mais elle ne le savait pas.
Peter Sarsgaard est parfait en baratineur absolu, charmeur, même avec les parents, assez charmant pour être un peu escroc.
Carey Mulligan, 22 ans dans la réalité, nous montre bien, tantôt écolière, tantôt femme fatale, l'ambigüité de cet âge (17 ans) qui n'est plus l'enfance, plus vraiment l'adolescence non plus, mais n'est pas encore l'âge adulte.
Un film plein d'humour, primé au festival du film indépendant de Sundance, tiré du roman de Nick Hornby, (en 10/18), lui même inspiré du récit autobiographique d'une journaliste, anglaise, of course !
09:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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