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10/04/2010

un polar sud-africain

Lemmer l’invisible

Deon Meyer

Points policiers P2290

Sélection 2010 « Prix du meilleur polar des lecteurs de Points »

 

L’actualité récente rappelle que la violence héritée du temps de l’apartheid (« le développement séparé ») est encore très présente.

La Coupe du Monde de foot approche : bon prétexte pour se plonger dans l’ambiance sud-africaine, avec cet excellent « polar ».

Lemmer (c’est son nom) est garde du corps. Il y en a de deux catégories : les dissuasifs, massifs, et les « invisibles » spécialisés dans l’observation,  afin de prévenir les dangers.  Garde du corps, pas détective, mais il voudra remonter à la source de la souricière qu’il n’a pu éviter à sa cliente.

Une évocation crédible : l’implication de services spéciaux sud-africains dans « l’accident » d’avion ayant coûté la vie au premier Président du Mozambique indépendant : Samora Machel. Nous n’allions quand même pas imaginé que Nelson Mandela, alors en prison, a fait assassiner le mari pour pouvoir épouser la veuve…

 

« La première chose qu’achète un riche Afrikaner, c’est de plus gros nichons pour sa femme. La deuxième chose, une paire de lunettes de soleil hors de prix (avec le nom de la marque bien en vue) qu’il n’enlève que quand il fait totalement nuit. Cela lui sert à instaurer une première barrière entre les pauvres et lui ».

« Les hommes riches commettent tous la même erreur : ils pensent qu’on les respecte pour eux-mêmes »

« Celui qui éprouve le besoin de dire : « je ne suis pas raciste mais… » en est un. »

« Quand est-ce qu’on aura enfin oublié la race ou la couleur pour s’occuper simplement de ce qui est bien ou mal ? »

« Le tourisme est devenu l moteur de notre pays, une industrie plus importante que nos mines d’or. »

« Je caressais son corps centimètre par centimètre, jusqu’à ce que le désir l’embrase, telle une oursonne achevant son hibernation »

« On ne peut être humain qu’à travers les autres. Voilà ce que doit chercher l’homme blanc en Afrique. S’il ne trouve pas, il restera pour toujours un étranger »

« Les assassins de l’Histoire étaient tous de petits hommes agités »

08:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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