01/07/2011
Pater, qui êtes aux nues, restez y !
Pater
D'Alain Cavalier
Avec Alain Cavalier et Vincent Lindon
Je n'ai jamais vu autant de spectateurs sortir de la salle avant la fin d'un film qui, il est vrai, dure presque deux heures. Le grincement des portes faisaient à peine sursauter, dans leur sommeil, celles et ceux qui restaient.
Réflexions sur la politique et le cinéma ?
Sur la politique tout sonne faux. Lindon est plus crédible en maître nageur, ou en professeur de médecine, qu'en Premier ministre. Dans le rôle du Président, il n'y a pas meilleur acteur que celui qui est en place. Le jeu des acteurs, leurs réflexions montrent une méconnaissance totale de ce qui mérite mieux que du verbiage. Exemple : le "Président" et le "Premier ministre" s'affrontent pour savoir s'il faut limiter les plus hauts salaires à 10 ou à 15 fois le salaire minimum. Dans la réalité cet écart va de 500 à 100 fois le SMIC. Et il ne s'agit que des revenus salariés... (Voir ma note sur le roman de Liliane Bettencourt).
Libération qualifie le film d'"anti-conquête". Désolé, j'ai bien aimé "La conquête" qui, au moins sonnait juste, et comportait un vrai scénario, même si on en connaissait déjà la fin.
Je suis allé voir le film sur la foi de "critiques" quasi unanimes, sur ce film 5 fois "nominé" à Cannes et salué, lors de sa projection, à Cannes, par une "standing ovation". "Ovation pour un ovni". Il y a paradoxe quand les professionnels saluent les films qui vident les salles, sauf quelques minuscules salles d"'art t d'essai".
Ma récompense d'avoir tenu jusqu'à la fin, est que le "Président" Cavalier, candidat à sa réélection, n'arrive que troisième à l'issue du premier tour, et que "Le Figaro" trouve le film "quasiment prophétique" !
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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