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19/07/2011

grossier et brutal

OFF

 

Ce que Nicolas Sarkozy n'aurait jamais dû nous dire

 

Nicolas Domenach et Maurice Szaran

 

Editions Fayard

 

 

 

Le "OFF" est bien connu des politiques et des journalistes. "OFF" cela veut dire que le magnétophone cesse de tourner. Par association d'idées, le stylo est remis dans la poche. Ce qui est dit à ce moment là sert à comprendre la situation, où à en donner un éclairage particulier, mais ne doit pas être répété comme une citation.

Si Jospin, au détour d'une conversation dit à des journalistes : "Je trouve Chirac vieux et fatigué", cela n'engage que lui. Si ce n'est pas "OFF" cela devient un "scoop" et fait la une des journaux.

 

Ce livre est décevant car les lecteurs n'y apprennent rien. Aucune phrase "off" soudainement révélée, sauf qu'il a dit de Juppé : "Ce type est fou".

Pas surpris de savoir qu'il disait, en "off",  "le vieux con" en parlant de Chirac, Président de la république, dont il était le ministre.

 

La seule révélation, pour moi, a été de mesurer jusqu'où la connivence entre politiques et journalistes peut aller.

Tout le monde sait que Sarkozy a toujours tutoyé les journalistes, pour briser la distance et créer une complicité. "Cette intimité qu'il a minutieusement tissée entre lui et la plupart des journalistes politiques depuis vingt ans."

"Dans cet univers féodal, le droit de cuissage a été aboli, pas le droit de "bisoutage".

Vous imaginez François Mitterrand, avant même qu'il ne soit Président, se faire tutoyer par des journalistes, mêmes ami(e)s, ou leur faire la bise ?

"Nicolas Sarkozy a gagné l'élection, mais est-il jamais devenu Président ?" (Villepin)

 

Nous avons la confirmation que Sarkozy, même depuis qu'il est Président,  est brutal et grossier. De là à téléphoner pour traiter d'"enculés" les journalistes qui le critiquent...

"Les coupures de presse cicatrisent difficilement".

 

Nous avons la confirmation que Sarkozy met en scène, pour les journalistes qui lui servent de relais,  sa vie privée, avec Cecilia, avec Clara, avec la journaliste qu'il a dragué aux yeux de tous entre les deux, "avec une ostentation qui bouleversait les critères de la bienséance.". "Une zone grise où privé et public ne se distinguent plus guère. Changement radical de vie, de comportement, d'éthique, d'époque".

"L'exhibition exige toujours plus d'exhibition"

 

 

"Il a fait de la moindre blessure d'orgueil l'aliment incandescent de sa colère, de son ascension"

 

"En politique on ne te donne jamais rien. Il ne faut jamais demander. Il faut prendre".

"Dans son esprit la politique se ramène avant tout à un combat."

"Ceux qui ne supportent pas d'être haïs doivent quitter la politique"

 

"Le pouvoir est au bout du stylo"

 

"Seuls comptent son plaisir, sa satisfaction, son contentement"

 

"Si Chirac avait du fric "plein les poches", lui n'en n'avait pas "plein la bouche"

 

"Le bougisme était un programme politique"

 

"Besson était un socialiste un peu pète-sec, un tantinet arrogant, mais ils sont si nombreux de la sorte au PS..."

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy

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